tag:blogger.com,1999:blog-81148017003688304732024-02-20T20:10:35.238-08:00La tasse et la plumeLe thé et son univers, l'art sous différentes formes, l'écriture...Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.comBlogger129125tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-704297040411710712012-11-30T07:21:00.000-08:002012-11-30T07:21:05.287-08:00L'Appel de la Forêt<div style="text-align: justify;">
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Le <span style="font-size: large;"><strong>Musée Würth Erstein</strong></span> a démarré il y a quelques jours sa dernière exposition. <span style="font-size: large;"><strong><em>L'Appel de la Forêt</em></strong></span> regroupe une belle et éclectique collection d'oeuvres de la fin du 19ème siècle à nos jours autour d'un thème, la forêt, devenu universel dans l'art et prenant une valeur particière dans l'histoire de l'Europe Centrale et du Nord, particulièrement en Allemagne. Voici mon dernier article qui paraîtra dans le numérode décembre de Tranversalles. Le texte peut sembler un peu long, mais l'expo est si dense et intéressante que même en ne parlant que d'une partie des oeuvres exposées, cela prend nécessairement un peu de place...</div>
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<strong><span style="font-size: large;">Résonances sylvestres</span></strong></div>
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Le Musée Würth-Erstein présente, depuis septembre et jusqu'à la mi-mai, « L 'appel de la forêt », un ensemble d'œuvres tirées pour le plupart du fond de la collection éponyme. Présentée l'an passé à la Kunsthalle Würth (Schwäbisch Hall), l'exposition a été adaptée au site alsacien. Les quelques soixante-cinq œuvres (dessins, gravures, peintures, photos, sculptures, installations) qui en constituent le corpus sont issues de quarante-deux artistes pour la plupart contemporains et du 20ème siècle, à l'exception d'Alfred Sisley et de Carl Spitzweg. La liste est prestigieuse mais l'on découvre aussi quelques noms moins connus et qui gagnent réellement à l'être. Le parcours est riche, intelligent, foisonnant de belles surprises. L'émotion est au rendez-vous.</div>
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« L'Appel de la Forêt » est organisé en différents thèmes qui se succèdent au fil des salles. Commençant par l'arbre, métaphore de l'humain, la forêt est développée en différentes approches : lieu de contemplation, elle peut devenir aussi lieu de projection de la critique sociale, élément magnifié dans le sentiment identitaire, puis redevenir un objet autonome illustré à travers divers courants, de l'expressionnisme à l'impressionnisme, du Biedermeier au surréalisme et au fantastique.</div>
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Dés l'entrée, on prend la dimension de la puissance des travaux proposés. Le visiteur est accueilli par « Aaper Wald II » (2006) une toile de Norbert Tadeusz. Image de forêt à la fois mystérieuse et magique, l'œuvre nous donne un sésame précieux : nous entrons dans un monde complexe et sensible, où tout ce qui semble figé est en réalité chargé de symboles et s'exprime d'une voix puissante. Métaphore du cheminement qui nous attend, « Champignons » ( 1972-1973) de Lambert Maria Wintersberger, l'œuvre monumentale accrochée dans la cafétéria, et le tableau de Volker Tannert en face de l'escalier nous ouvre les portes d'un monde merveilleux, déclencheur d'imaginaire mais aussi cible de la société de consommation.</div>
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Dans la première salle, les silhouettes de Gabi Streile en écho à celles de Donald Baechler, dressent la structure d'une forêt se développant dans notre esprit. Comme des individus, petits soldats prêts pour la parade, sapins anonymes soumis à l'ultime illumination de décembre, figés dans leur posture et nos mémoires, ces icônes sacrificielles nous renvoient aussi à la notion de foule et nous interpellent dans leur nudité. La force de leur apparente simplicité nous dévoile leur solitude, personnages perdus dans une foule indifférente. A cette forêt immobile et silencieuse ne manque que le vent. Sans âme, cette humanité semble triste et solitaire.</div>
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Les travaux de Christo construisent un cheminement, une genèse. « Wrapped Tree » est une commande du Musée Würth. Entre le premier jet et la dernière production les années défilent, permettant le glissement inaudible de la maturation : la maquette originelle « Wrapped Tree » date de 1968, le dessin (« Wrapped Tree, Project for the Museum Würth »)de 1994 et l'ultime réalisation, (Wrapped Tree ») en proportions fidèles à la maquette, de 2011. Le temps est ici compressé, rendu visible dans l'espace. On sent les pauses, on réalise la profondeur de l'œuvre. La première maquette mesure 80,3 cm, le dernier arbre emballé quelques 7,30m. Ce grand charme nous est présenté allongé sur un support, tel un gisant sur son socle. Le voile d'hivernage qui l'entoure et le cache rappelle le suaire qui habille les corps. Mise en Sac ? Embaumement ? La carcasse que l'on devine sous le tissu semble en dormance, en attente de plantation. Les racines et les branches sont enveloppées, protégées des intempéries et des regards. Ce qui apparaît d'abord comme un arbre momifié porte en soi le temps du repos, c'est une image de vie à poursuivre, un symbole en attente de printemps. C'est un mystère que Christo nous donne à voir. L'ensemble est complété par un autre dessin d'arbres enveloppés, celui-ci pour la Fondation Beyeler à Riehen (Suisse).</div>
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Dans la même salle, on ne peut que s'arrêter devant le triptyque de Robert Longo, réalisé spécialement pour l'exposition. « Sans titre (Fairmount Forest) »(2011) est un tableau d'un hyperréalisme saisissant réalisé au fusain et à la gomme. Il faut s'en approcher pour apprécier pleinement l'époustouflante gamme de gris qui le compose. </div>
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Dans la deuxièmes salle «The Road to Thwing, Late Spring » (2000) de David Hockney fait face à deux toiles de Lester Campa. A travers « Ceiba » (2005, acrylique sur toile) l'artiste cubain dresse une critique radicale de l'homme qui déforeste et déshumanise la planète. Ce monde sans arbres est un monde sans vie. Ils sont accompagnés par les arbres monumentaux, d’Alex Katz « Meadows 2 » (2007) et « Sans titre » (2001-2004) d’Herbert Brandl, emplissant l’espace, fermant le paysage, jouant à la fois sur la limitation du regard et la protection du couvert. Le végétal clôture le monde et induit l’ébauche de l’habitat.</div>
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On retrouve la même interrogation des rapports entre l'homme conquérant et la nature dans la première salle de l'étage. Les trois dyptiques de Ben Willikens (« Raum 738, Raum 739, Raum 741, Waldeslust und Vanitas », 2011).sont issus de la troisième commande de la collection Wûrth figurant dans l'exposition. Chacun d'entre-eux juxtapose une photographie et son interprétation graphique. Eclairages blafards, vestiges de constructions, les scènes représentées montrent l'humain uniquement au travers de ses traces : béton, détritus, nature réduite. Les arbres qui y apparaissent semblent évoquer tantôt la solitude du végétal dans un univers cimenté, tantôt la lente marche en avant de la nature qui reprend ses droits. Cet univers froid et inhabité, que l’on retrouve dans “Passage, Leipzig” (1990) de Gerhard Richter, évoque les déserts urbains post-catastrophiques.</div>
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La deuxième salle évoque un épisode héroïque de la fin de la seconde guerre mondiale, la bataille de Seelow. A travers une série de 6 tableaux, Markus Lüpertz parle de la guerre sans jamais la représenter autrement que par des détails : arbres abîmés, campagne vide, casque; La seule allusion directe se trouve dans les cadres des tableaux qui sont peints en couleurs de camouflage. Par cette série, l'artiste aborde les grands thèmes de l'identité nationale, la forêt y tient une place essentielle.</div>
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Les grands noms allemands sont très présents à l’étage, qu’ils soient contemporains comme Georg Baselitz, Günter Grass, Rainer Fetting, issus de la Sécession berlinoise comme Max Liebermann ou Lovis Corinth, rattachés à l’expressionniste comme Ernst Ludwig Kirchner, Max Beckmann ou Hermann Scherer et sa très riche, éblouissante palette fauve qui explose littéralement dans »Paysage de Montagne en Tessin » (1924). </div>
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Face à eux les tableaux impressionnistes peints sur le motif de Camille Pissaro, Alfred Sisley ou André Derain, mais aussi d’Alexander Rothaug et sa forêt idyllique « Heiliger Frühling » sont autant de contrepoints qui ouvrent sur une perspective élargie dans l’espace et le temps.</div>
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Les dernières salles sont consacrées au surréalisme avec Max Ernst et un très bel ensemble de 22 phototypes, puis au fantastique avec « Isle of Man I et III » (2003) deux installations de Richard Deacon et Bill Woodrow. Enfin, en redescendant par l’escalier on ne peut qu’apprécier l’œuvre saisissante de Volker Tannert « Pourquoi acheter de nouveaux meubles alors qu’on n’a pas encore brûlé les anciens »(1983) qui dénonce de facto la société de consommation et ses excès, en particulier la déforestation. </div>
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En écho au remarquable parc, Trophée de l'Arbre d'Or 2000, situé derrière le bâtiment, à travers un bruissement d’arbres et d’art, le Musée Würth montre une fois de plus sa capacité à rassembler des œuvres de valeur et sa compétence à les présenter dans un parcours éclairé. </div>
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La forêt, espace, paysage, symbole, lieu de luttes et de projections, décor mouvant, parfois insaisissable, a pris dans l’art une place particulière. A la fois motif et milieu fantasmé, sujet et objet, support et symptôme d’un malaise sociétal, elle apparaît comme une source d’inspiration inépuisable, qui va de l'ancrage au renouveau. Par cette exposition, dont il faut saluer la belle densité, le Musée Würth nous emmène dans un cheminement où le foisonnement des œuvres et la multiplicité des propositions constituent autant d’indicateurs et de jalons bien posés, sans jamais conduire à l’égarement. On termine sa visite en se disant qu’il faudra y revenir une seconde fois, après un nécessaire temps de décantation, comme on procède avec un vin de grand cru, lorsque la bouteille a été remuée.</div>
Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-2903033815671194872012-11-09T10:45:00.004-08:002012-11-09T10:45:33.113-08:00Les canetons flottants<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj63mQdswnc5V98UHLS0IwlRKA7oih-YhUwnNxaT_AIsnpjT9beZrA5OceqXrMRFK_j9l-1_csTgNqG110CVhly6GC_ZJbZE8I9KMfq8pDC9O_9F9N5Pdw8b5n0iUSxNh9-1lueNRtyiwjS/s1600/IMG_8940.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj63mQdswnc5V98UHLS0IwlRKA7oih-YhUwnNxaT_AIsnpjT9beZrA5OceqXrMRFK_j9l-1_csTgNqG110CVhly6GC_ZJbZE8I9KMfq8pDC9O_9F9N5Pdw8b5n0iUSxNh9-1lueNRtyiwjS/s640/IMG_8940.JPG" width="480" /></a></div>
Vu dans un bassin à amsterdam, le soir : la mère et ses petits, alignés comme à la parade, mais c'est pour dormir... Les traits jaunes correspondent au reflet d'une enseigne lumineuse.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJf7MXLNAytsrBTJBBCpKDEVs6aioLODMYcxSKxc2wRrY1_yBU_8D7sOxl4IeBIJZC4d-OgpBSbKFfpldB9E45IUhu1gewTJbjm_DVot2Jg6hFD_Tf6JLXjjUa_Oxan64lnCsdwj7JRFrJ/s1600/IMG_8942.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJf7MXLNAytsrBTJBBCpKDEVs6aioLODMYcxSKxc2wRrY1_yBU_8D7sOxl4IeBIJZC4d-OgpBSbKFfpldB9E45IUhu1gewTJbjm_DVot2Jg6hFD_Tf6JLXjjUa_Oxan64lnCsdwj7JRFrJ/s400/IMG_8942.JPG" width="400" /></a></div>
Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-46152920101345187262012-11-09T10:41:00.002-08:002012-11-09T10:41:25.123-08:00En vitesse...De passage à Amsterdam, peu de temps mais envie de casser une petite graine et de se poser pour boire un thé. Notre choix du jour De Roode Leeuw sur Damrak, une brasserie sympa près de la gare.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhukKPMgBiwS2JwU5KDiNaJ9eNBEGNNh2dfu0YucAmZbQ9MTZbAeYxUBgBe9yYiW5vitQxcoZczHVUHhbjgyrctoalpqMbeK6Z0I5g5oViw_U7Ts7HLaF03Ywv3FI7nc1VzTX89XRIW5fd2/s1600/IMG_8897.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="179" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhukKPMgBiwS2JwU5KDiNaJ9eNBEGNNh2dfu0YucAmZbQ9MTZbAeYxUBgBe9yYiW5vitQxcoZczHVUHhbjgyrctoalpqMbeK6Z0I5g5oViw_U7Ts7HLaF03Ywv3FI7nc1VzTX89XRIW5fd2/s320/IMG_8897.JPG" width="320" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEil3J7do6j36CaRISv1CVqoof0mS_pUGy31lKjVw453i3WOll13YdbymBtoHNxgMbnNTRIlouaYMYb96iv8UwQ2VUCWHkM1pTN21ZeCyToGWy_0pH1JGKClofSlBAjTrFLfSJE1isb7kYR5/s1600/IMG_8900.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEil3J7do6j36CaRISv1CVqoof0mS_pUGy31lKjVw453i3WOll13YdbymBtoHNxgMbnNTRIlouaYMYb96iv8UwQ2VUCWHkM1pTN21ZeCyToGWy_0pH1JGKClofSlBAjTrFLfSJE1isb7kYR5/s320/IMG_8900.JPG" width="179" /></a></div>
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Bon, le résultat n'est évidemment pas exceptionnel... Mais on remarquera tout de même la concision des petits dessins. Le thé est bio, ce qui ne gâche rien.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_QO6fIxvtDOnvfl66qFJaTuXobRqk_CgOAo4MLqpdvMgonylB2GunF9twJOEdckaTzqShPesEky7kOAyg-OBK06IAtCjw5yvsdsbjFJfvNNr5GDRuj2ii2i2tKeKY22lo-ADeBegeTJNh/s1600/IMG_8902.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="179" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_QO6fIxvtDOnvfl66qFJaTuXobRqk_CgOAo4MLqpdvMgonylB2GunF9twJOEdckaTzqShPesEky7kOAyg-OBK06IAtCjw5yvsdsbjFJfvNNr5GDRuj2ii2i2tKeKY22lo-ADeBegeTJNh/s320/IMG_8902.JPG" width="320" /></a></div>
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Un peu plus tard, à l'aéroport, on a trouvé une bière dont la marque était "Asahi". Jusqu'à maintenant Asahi correspondait à une dénomination de Gyokuro "Asahi, Perle de Rosée"... Visiblement le monde de la brasserie ne recule devant aucun sacrifice !</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJlBdSrD7hBHXWKPB5jY1FUTfn0Y4a9pdHyCxz1zX4i0C-h-eaTpqXDAuRwWmVSOsClJbOEmPERVZl-PAhRCaY3T-WiBSDWgFh2EbRxm9sJQCE-1hW0W6kxq3UqTzW9IFiDy_DfHvjMpOu/s1600/IMG_8946.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJlBdSrD7hBHXWKPB5jY1FUTfn0Y4a9pdHyCxz1zX4i0C-h-eaTpqXDAuRwWmVSOsClJbOEmPERVZl-PAhRCaY3T-WiBSDWgFh2EbRxm9sJQCE-1hW0W6kxq3UqTzW9IFiDy_DfHvjMpOu/s320/IMG_8946.JPG" width="179" /></a></div>
Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-23923348820630813832012-11-04T14:52:00.001-08:002012-11-04T14:52:12.237-08:00Petit matin pluvieux...<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
Petit matin pluvieux, les nuages sont accrochés à la montagne qui prend des allures d'encre chinoise, ou de bain turc, on a de la buée plein les yeux...</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh86OwRT8nj0KN9Q62QvmN8P3PCbrjnduTDBnQFqk0bRXMLBkGIGnBvOdGOqY7wR5XLvy-n8wASxwapKo-k61yACPQASyMyVV8Dax03cumaV6jvQyUzrnW6NouOt_DiTILiVn7cuWvhluLD/s1600/IMG_8880.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="356" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh86OwRT8nj0KN9Q62QvmN8P3PCbrjnduTDBnQFqk0bRXMLBkGIGnBvOdGOqY7wR5XLvy-n8wASxwapKo-k61yACPQASyMyVV8Dax03cumaV6jvQyUzrnW6NouOt_DiTILiVn7cuWvhluLD/s640/IMG_8880.JPG" width="640" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD80Vn5tiEJc7EU8RwzQgmvq1BqFACJSadU3e-FMgDoPVvXJrclup_NZdgCwmT0-6ASaxdH8RsCpKmmYOYCsP156f7-Yalzq1WiezLzopmiVtsORJV9qJ4amK9__WyDXLhxhMRQ2NA1RZG/s1600/IMG_8881.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="356" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD80Vn5tiEJc7EU8RwzQgmvq1BqFACJSadU3e-FMgDoPVvXJrclup_NZdgCwmT0-6ASaxdH8RsCpKmmYOYCsP156f7-Yalzq1WiezLzopmiVtsORJV9qJ4amK9__WyDXLhxhMRQ2NA1RZG/s640/IMG_8881.JPG" width="640" /></a></div>
Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-25941342003130831982012-11-01T14:46:00.000-07:002012-11-04T14:55:00.690-08:00Deux jours plus tard...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Deux jours plus tard, un coup de froid la nuit et les feuilles sont passées du jaune au brun, avec le soleil qui se lève tout prend une teinte orangée. Seuls les arbres ont gardé un peu de vert.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQ9tqSAbsiTniiwJrU4Z5Ye9gngov3UZa1PO1a4pRdsxn3uFD-eVw601bstFfX5uFf7LbF09QXbDwbhn1kqqiTP-ggqpOfiigumviwotiaCkmpEx362sQcuFrc6DLPx79kNeoDOAk3g04h/s1600/IMG_8858.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQ9tqSAbsiTniiwJrU4Z5Ye9gngov3UZa1PO1a4pRdsxn3uFD-eVw601bstFfX5uFf7LbF09QXbDwbhn1kqqiTP-ggqpOfiigumviwotiaCkmpEx362sQcuFrc6DLPx79kNeoDOAk3g04h/s400/IMG_8858.JPG" width="400" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWSpWh8cth26x1WyGEkzz58XmGIxYiiKgp6KfcO9tfISxOIYOBTqKh25hweDteeGnbj8IHbx6PAwgiEwWAvY3MBcCopWAdbunO5BRaWTED-T1xtWV8SVyRBabyy-e2cAjBpczpB0uqXJmM/s1600/IMG_8859.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWSpWh8cth26x1WyGEkzz58XmGIxYiiKgp6KfcO9tfISxOIYOBTqKh25hweDteeGnbj8IHbx6PAwgiEwWAvY3MBcCopWAdbunO5BRaWTED-T1xtWV8SVyRBabyy-e2cAjBpczpB0uqXJmM/s400/IMG_8859.JPG" width="400" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJT9jrY6vJtB2bUWX2grgGFe7gsEiDxWsGOeDIWiuJpGEGMFRcQ0UDHGfEB_e1yrLJQuWSRfcnXAQNsIG7wSADJ3FedHlxkHjsa-pRbWtwtanHPiN4x2jkSMr5KBW4Px9vHZOzlBWxSTFj/s1600/IMG_8860.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJT9jrY6vJtB2bUWX2grgGFe7gsEiDxWsGOeDIWiuJpGEGMFRcQ0UDHGfEB_e1yrLJQuWSRfcnXAQNsIG7wSADJ3FedHlxkHjsa-pRbWtwtanHPiN4x2jkSMr5KBW4Px9vHZOzlBWxSTFj/s400/IMG_8860.JPG" width="400" /></a></div>
<br />Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-44514415217321708662012-10-29T13:28:00.003-07:002012-10-29T13:28:58.195-07:00Première neige...<div style="text-align: center;">
<em><span style="font-size: large;">Taches blanches sur paysage d'or</span></em></div>
<div style="text-align: center;">
<em><span style="font-size: large;">Les sapins jouent avec la première neige</span></em></div>
<div style="text-align: center;">
<em><span style="font-size: large;">Quand la vigne est jaune encore</span></em></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgu12s7Jp5_mgNdCVKScGT38ADorvDyA59AUyzUr4Im0Xsh5FkFF2jcnR3xrwWRuTiBDFABqYr9P1FGRK9SfFQP8d7AwdadsBFPK1F_vy_Bkv8xq68U44EnKg9WH_MckP87xTIN5YDNjRoD/s1600/IMG_8844.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgu12s7Jp5_mgNdCVKScGT38ADorvDyA59AUyzUr4Im0Xsh5FkFF2jcnR3xrwWRuTiBDFABqYr9P1FGRK9SfFQP8d7AwdadsBFPK1F_vy_Bkv8xq68U44EnKg9WH_MckP87xTIN5YDNjRoD/s320/IMG_8844.JPG" width="179" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUnOrS4316In8spDZJUN8mUUnLzzLKicJ-Ly5xATKFmx8BWVjqY2lnLfo9tlbZtO3y2cFAobnji5nk1qIPtOK2yjjOtcRlH8SlzRTo0tbdruLuOZSeVuT02tjif8hEkj1EgggGoYCrIVO2/s1600/IMG_8846.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUnOrS4316In8spDZJUN8mUUnLzzLKicJ-Ly5xATKFmx8BWVjqY2lnLfo9tlbZtO3y2cFAobnji5nk1qIPtOK2yjjOtcRlH8SlzRTo0tbdruLuOZSeVuT02tjif8hEkj1EgggGoYCrIVO2/s320/IMG_8846.JPG" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><em>La dentelle des cîmes sombres</em></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><em>Blanchies sous le gel matinal</em></span></div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU1zBBtWo1r3Ccn9YIJzbcP4Msce8UhyphenhyphenYkJ4qYJZsqvnJuB9j6hvEHtYKciy_UijuGnMpD_4WTABbg17Y7MyIfeKBOb_2gWkrZMmzjwn6f8DACi2zYvUfMVeQdQAOWjFNdoGeGV49AJmhT/s1600/IMG_8847.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU1zBBtWo1r3Ccn9YIJzbcP4Msce8UhyphenhyphenYkJ4qYJZsqvnJuB9j6hvEHtYKciy_UijuGnMpD_4WTABbg17Y7MyIfeKBOb_2gWkrZMmzjwn6f8DACi2zYvUfMVeQdQAOWjFNdoGeGV49AJmhT/s320/IMG_8847.JPG" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9X_JtAIa4DSHgZZvoX-s6PQpkI1BFTjzA_nVomrOTA03YrE0udqsSm1uPnYgo9eqHOXuLxC1ZHPB5DnsKDpxofxBfFPST5FCISwLGacdmwon0ndKOEvrF6KZZb24ABin5hKrnDZyaZ8Sq/s1600/IMG_8848.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9X_JtAIa4DSHgZZvoX-s6PQpkI1BFTjzA_nVomrOTA03YrE0udqsSm1uPnYgo9eqHOXuLxC1ZHPB5DnsKDpxofxBfFPST5FCISwLGacdmwon0ndKOEvrF6KZZb24ABin5hKrnDZyaZ8Sq/s320/IMG_8848.JPG" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6_MRDD-a3K24DM474DcUJVLShbSrd4mCB-VeArl5x3SEBzWLfg5W2EOJBF7_gWk2bG8JxM7jO62Mg51ddeJnwCk2iFpT6GHys-gf8QbVqtc3Fm6A4BpWdGRUwh1mwllChthEo1vmy_hXd/s1600/IMG_8849.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6_MRDD-a3K24DM474DcUJVLShbSrd4mCB-VeArl5x3SEBzWLfg5W2EOJBF7_gWk2bG8JxM7jO62Mg51ddeJnwCk2iFpT6GHys-gf8QbVqtc3Fm6A4BpWdGRUwh1mwllChthEo1vmy_hXd/s320/IMG_8849.JPG" width="320" /></a></div>
Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-60675644477038953062012-10-28T03:44:00.001-07:002012-10-28T03:44:40.169-07:00Le thé sur France CultureDans le cadre de l'exposition du Musée Guimet, <strong>France Culture</strong> a diffusé une émission de la série "Le Salon Noir" de Vincent Charpentier que l'on peut retrouver sur le net. L'invité est Jean-Paul Desroches...<br />
Pour réécouter l'émission copier le lien suivant dans votre barre d'adresse<br />
<br />
<a href="http://www.franceculture.fr/emission-le-salon-noir-archeologie-du-the-2012-10-03">http://www.franceculture.fr/emission-le-salon-noir-archeologie-du-the-2012-10-03</a><br />
<br />
Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-78927713655653424752012-10-22T13:45:00.005-07:002012-10-22T13:45:34.173-07:00L'appel de la forêt<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqqoKzVvDLHG-bMCIqR_RO5ngFbfeIK_QcBmGPTqA4pkEwTTz9ExC22SPTC6Do1hkIKWc5ypUvYwaDaFIyVYY1prvnG7zC4LliOBoPYdti5FaAXqpJexu2yQYIffCTMupJ62plJtsbaKVl/s1600/IMG_8763.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqqoKzVvDLHG-bMCIqR_RO5ngFbfeIK_QcBmGPTqA4pkEwTTz9ExC22SPTC6Do1hkIKWc5ypUvYwaDaFIyVYY1prvnG7zC4LliOBoPYdti5FaAXqpJexu2yQYIffCTMupJ62plJtsbaKVl/s640/IMG_8763.JPG" width="312" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
Le <strong><span style="font-size: large;">Musée Würth</span></strong> Erstein France </div>
<div style="text-align: center;">
présente jusqu'au 19 mai prochain</div>
<div style="text-align: center;">
<strong><em><span style="font-size: large;"> "L'Appel de la Forêt"</span></em></strong></div>
une expo qui vaut carrément le détour, tant par la justesse du propos que par la diversité et la richesse des oeuvres exposées. <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWvrK1zA4ulU46uJiRuOL3s3lX5r5kKhmN3QVoFRXOrG2HuydYXRR0cc2JsMxJWEnm8zErQsT6fFWy-tZmMj_d7mpXYLPHYE-29t955DpXtCQ_lHQIHSFTCygTuEFK3DyOWwZijwE9Fk1a/s1600/IMG_8765.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWvrK1zA4ulU46uJiRuOL3s3lX5r5kKhmN3QVoFRXOrG2HuydYXRR0cc2JsMxJWEnm8zErQsT6fFWy-tZmMj_d7mpXYLPHYE-29t955DpXtCQ_lHQIHSFTCygTuEFK3DyOWwZijwE9Fk1a/s640/IMG_8765.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
Un article plus fouillé suivra très rapidement...</div>
Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-70303350283107571242012-10-22T13:16:00.000-07:002012-10-22T13:18:38.660-07:00Un petit coin de jardin...<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<em><span style="color: #6aa84f; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: x-large;">Un petit coin de jardin...</span></em></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOfxeiBDT1K5AInriqF3TEJGsIQvH1HdNrK9VZPDdr6nCIx29g1_IC6tvvBfNX0DAreQ1RJDgsuH-4PP3dWAGJmW27RJj_832kjQaJQO8X06MM-51QUWskh3MWhnJQ35E3jpHYBHrLtxnN/s1600/2012-10-17+13.01.49.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="color: #6aa84f;"><img border="0" height="356" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOfxeiBDT1K5AInriqF3TEJGsIQvH1HdNrK9VZPDdr6nCIx29g1_IC6tvvBfNX0DAreQ1RJDgsuH-4PP3dWAGJmW27RJj_832kjQaJQO8X06MM-51QUWskh3MWhnJQ35E3jpHYBHrLtxnN/s640/2012-10-17+13.01.49.jpg" width="640" /></span></a></div>
<div style="text-align: right;">
<em><span style="color: #6aa84f; font-size: x-large;">pour prendre le thé...</span></em></div>
Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-13909624055477047902012-10-19T07:08:00.002-07:002012-10-19T07:08:56.328-07:00Les couleurs de l'automne arrivent<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Echarpe de brume matinale</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Les vignes prennent des couleurs</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
En jouant de la géométrie </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Des lignes et des parcelles</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Dans un paysage renouvelé</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Qui fleure la châtaigne</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Et le vin nouveau</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0ntV4Az0zGEYKlA6574PuI-oa09MKj2KNAQJJRumXVaU4e1RVcw9grHaWYjOjhiHBTypVNlfQT6ihEY0a3qAQFihHV5J3N7HJGpzo6KsOVuqM3ULTb4-ZF6dcgH1m5_L0tMlC7hFvGvci/s1600/En+face+18+10+12+001.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" nea="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0ntV4Az0zGEYKlA6574PuI-oa09MKj2KNAQJJRumXVaU4e1RVcw9grHaWYjOjhiHBTypVNlfQT6ihEY0a3qAQFihHV5J3N7HJGpzo6KsOVuqM3ULTb4-ZF6dcgH1m5_L0tMlC7hFvGvci/s400/En+face+18+10+12+001.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRmQeQxcjtw4PhBl2GXOaJib2tmCFlGAyQijFTdd1bakNY51ijrMBIQ2LRygc3awkwdgM8uo1Atr59ndaAmQT5hoc2BV5ERla1dd3sEAqsKl6ISv1uveFI7fgU22phjllTtEzWCTvhcql0/s1600/En+face+18+10+12+003.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" nea="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRmQeQxcjtw4PhBl2GXOaJib2tmCFlGAyQijFTdd1bakNY51ijrMBIQ2LRygc3awkwdgM8uo1Atr59ndaAmQT5hoc2BV5ERla1dd3sEAqsKl6ISv1uveFI7fgU22phjllTtEzWCTvhcql0/s400/En+face+18+10+12+003.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiGCV0Og_xAQ1aJn53AqbLdOW3V-ZrvX33TDKkYjHbqf3ga6uvMmflgR2y6AtF8cgSumdgs_QxVvoGa74pbBXxhbUDUC5dIIfhcj8_eacvXqSjXV9p-1EoQw9zUdXVLwNPkAlV7lmfYIWs/s1600/En+face+18+10+12+004.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" nea="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiGCV0Og_xAQ1aJn53AqbLdOW3V-ZrvX33TDKkYjHbqf3ga6uvMmflgR2y6AtF8cgSumdgs_QxVvoGa74pbBXxhbUDUC5dIIfhcj8_eacvXqSjXV9p-1EoQw9zUdXVLwNPkAlV7lmfYIWs/s400/En+face+18+10+12+004.jpg" width="300" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTfouo_4V_9T5IM_OC-70uK1rHZHqFcigi1V_xUuK1_PJCVGap6BBICiviphiN2L8_1_PQCqzr9J7T8eTRZKHFw8Ne6aL1o5SS7FLggr49ueB-oNSuDIyVv91h2U2PafN7FnKiqnv2dhZs/s1600/En+face+18+10+12+006.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="223" nea="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTfouo_4V_9T5IM_OC-70uK1rHZHqFcigi1V_xUuK1_PJCVGap6BBICiviphiN2L8_1_PQCqzr9J7T8eTRZKHFw8Ne6aL1o5SS7FLggr49ueB-oNSuDIyVv91h2U2PafN7FnKiqnv2dhZs/s400/En+face+18+10+12+006.jpg" width="400" /></a></div>
Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-55909961217325225782012-10-19T07:02:00.000-07:002012-10-19T07:02:00.153-07:004 artistes japonais à Colmar<div style="text-align: center;">
Le <strong>Centre Européen d'Etudes Japonaises d'Alsace</strong> </div>
<div style="text-align: center;">
présente les oeuvres de quatre artistes japonaises.</div>
<div style="text-align: center;">
<strong><span style="font-size: large;"><em>"Calligraphies et Encres Flottantes - Sodô Suminagashi"</em></span></strong> </div>
<div style="text-align: center;">
sera visible les 27 et 28 octobre prochains au Corps de Garde à Colmar.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgEhkUE_ezU7GHLsyc4_1FpdFo1tuFCobcqBlHNbZ0ASVlNyPSRKgc-1lE0VtS8qO3o4aC5xU45aDGeke3feiW7ZuUX8betREYXY97qT9_Fk6alzPLaYLe3Vq0L3X4bWZlwbbTIOk2KGSN/s1600/Flyer_Expo_Colmar_2012_10_26_recto%5B1%5D.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" nea="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgEhkUE_ezU7GHLsyc4_1FpdFo1tuFCobcqBlHNbZ0ASVlNyPSRKgc-1lE0VtS8qO3o4aC5xU45aDGeke3feiW7ZuUX8betREYXY97qT9_Fk6alzPLaYLe3Vq0L3X4bWZlwbbTIOk2KGSN/s640/Flyer_Expo_Colmar_2012_10_26_recto%5B1%5D.JPG" width="452" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC1EqZ9KtAntMztl5Ew8_LsjSV3zDatEUXQbLTYdLWpI7MfwaxhB53mARMq_Z2R0lnWPyaJUzeX5rkKbcYMo6Xbo9ywruO3GuL9uTsKysA6tTPpw7-nqmcZsPUN3-HyEojqS-q6gNEF-Vq/s1600/Flyer_Expo_Colmar_2012_10_26_verso.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" nea="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC1EqZ9KtAntMztl5Ew8_LsjSV3zDatEUXQbLTYdLWpI7MfwaxhB53mARMq_Z2R0lnWPyaJUzeX5rkKbcYMo6Xbo9ywruO3GuL9uTsKysA6tTPpw7-nqmcZsPUN3-HyEojqS-q6gNEF-Vq/s640/Flyer_Expo_Colmar_2012_10_26_verso.jpg" width="454" /></a></div>
Vernissage de l'exposition le vendredi 26 octobre à 18 heures.Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-12270844839891239152012-10-19T06:35:00.001-07:002012-10-19T06:35:19.482-07:00L'incendie du ciel...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Un matin...</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Lever de soleil...</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Embrasement...</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: large;">On en prend plein les yeux et ça change tout le temps</span></div>
<div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Cela se passe simplement de commentaires...</span></div>
<div class="separator" style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; clear: both; text-align: center;">
<img border="0" height="223" nea="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpfY7SXgNRLNU20iekUxm3-utqyrx5UdPixTBPd_81i1iItwXgGgj_U2S5TvmNLtN6MWJmyptZyXVF5ehB2wsBM0K84LQ1x7fWPebNRN51DSIumwLTX2cAafVf8dZisMW5FA0SKZt6AMIZ/s400/En+face+18+10+12+008.jpg" width="400" /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg67H36FNCnjIHQ1Y6O_RFG-5Jqt4Hz_ymmAaiEmSx5iHhyphenhyphenBC0Hdg6vq27caWM9ZwGoN8CXBBVfdotcjE4RJlPF1sd-JujxVti5QXZ80IR_gt85o9IyugzGARVnZlhw8eqBd7X8iZ-KXrbe/s1600/En+face+18+10+12+007.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="223" nea="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg67H36FNCnjIHQ1Y6O_RFG-5Jqt4Hz_ymmAaiEmSx5iHhyphenhyphenBC0Hdg6vq27caWM9ZwGoN8CXBBVfdotcjE4RJlPF1sd-JujxVti5QXZ80IR_gt85o9IyugzGARVnZlhw8eqBd7X8iZ-KXrbe/s400/En+face+18+10+12+007.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="separator" style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi47afo_QBnKtsF8YH9FB8mDBq2y_ERo822ZCrBwSQtuTlA4GdXvMrOPlsSHbuSKqsSWJwt3OHNgoSb5n0iDiKR8slnu_jvhcli0avMUmv5_ITrb8Dna5XX-Lpem-MLn6kBWSzqPT0GiPAl/s1600/En+face+18+10+12+011.jpg" imageanchor="1" style="cssfloat: right; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="223" nea="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi47afo_QBnKtsF8YH9FB8mDBq2y_ERo822ZCrBwSQtuTlA4GdXvMrOPlsSHbuSKqsSWJwt3OHNgoSb5n0iDiKR8slnu_jvhcli0avMUmv5_ITrb8Dna5XX-Lpem-MLn6kBWSzqPT0GiPAl/s400/En+face+18+10+12+011.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjXUhpfRkh73rVMkCAZAjp2hSEm-6scydALOcGiOz7S5qUnKT43LuUVXOFwFdNk7cWbVBSh9Dl-9yF6nYs_XlmFXSTlk_8t0M-0g7i45nuGCJtfERDTO8Vq34Feg9hLHCaQIBtsiF6bYsk/s1600/En+face+18+10+12+010.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="223" nea="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjXUhpfRkh73rVMkCAZAjp2hSEm-6scydALOcGiOz7S5qUnKT43LuUVXOFwFdNk7cWbVBSh9Dl-9yF6nYs_XlmFXSTlk_8t0M-0g7i45nuGCJtfERDTO8Vq34Feg9hLHCaQIBtsiF6bYsk/s400/En+face+18+10+12+010.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; text-align: center;">
<br /><br /> </div>
Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-26122575133159158772012-10-14T12:26:00.002-07:002012-10-14T12:28:44.186-07:00Guide des thés du Japon<div style="text-align: center;">
Enfin un bon livre sur les thés du Japon ! </div>
<div style="text-align: center;">
<strong><span style="font-size: large;">Valérie DOUNIAUX</span></strong> </div>
<div style="text-align: center;">
a publié</div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><strong><em>Le guide des thés du Japon</em></strong></span></div>
<div style="text-align: center;">
(Félix Torres éditeur)</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWunLpYNjljyRAlWNPN_T98eDW4OH9kidnUWj6-EKyay3-0-88JT0UeymK3dzS4Cfz46qmMM6LXl-ETSkRpAgvqF3O8-VVXPeMMTlZmeMjxHJmYFQ3pFSTSjDwmIOFZldUw7VinbkkGnTK/s1600/Guide+des+th%C3%A9s+du+Japon.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWunLpYNjljyRAlWNPN_T98eDW4OH9kidnUWj6-EKyay3-0-88JT0UeymK3dzS4Cfz46qmMM6LXl-ETSkRpAgvqF3O8-VVXPeMMTlZmeMjxHJmYFQ3pFSTSjDwmIOFZldUw7VinbkkGnTK/s320/Guide+des+th%C3%A9s+du+Japon.jpg" width="205" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
En quelques 225 pages, l'auteur nous dresse un panorama complet du thé du Japon, de la production à la dégustation, en passant par l'histoire et les effets du thé sur la santé. Débordant du cadre strict du sujet, Valérie Douniaux glisse dans son texte quelques parenthèses sur la manière d'aborder la culture du Japon et nous donne quelques clefs de compréhension d'un univers où le thé occupe une place particulière, bien qu'étant totalement intégré au quotidien. A se procurer sans délai...</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="http://www.felix-torres-editeur.com/guides.html">Pour aller sur le site de l'éditeur</a></div>
Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-9770816783941457122012-10-10T06:21:00.005-07:002012-10-10T06:25:41.604-07:00Une expo sur le thé !Le <strong><span style="font-size: large;">Musée Guimet</span></strong> (Paris) propose une expo et des animations sur le thème du thé. Le lieu est superbe, les collections sont exceptionnelles et on peu même y goûter le divin breuvage dans le pavillon de thé...<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLEL_cjAK8hmsaxA23TfXZEJipDLwQuWkq74n8BubLIH2TYrA87cF8cUdjNHL8pynCjOOAjwf0x1OUyU044Vc2eEiNtElzmyVsgI7JiMxwtd-3rhJ-MDgtnCect6Ylg_s8KeYr5iM8YKir/s1600/affiche_the_prochainement_enligne.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLEL_cjAK8hmsaxA23TfXZEJipDLwQuWkq74n8BubLIH2TYrA87cF8cUdjNHL8pynCjOOAjwf0x1OUyU044Vc2eEiNtElzmyVsgI7JiMxwtd-3rhJ-MDgtnCect6Ylg_s8KeYr5iM8YKir/s320/affiche_the_prochainement_enligne.jpg" width="239" /></a></div>
<br />
Plus d'infos en suivant ce lien <a href="http://www.guimet.fr/fr/expositions/expositions-a-venir/le-the-a-guimet-histoire-dune-boisson-millenaire">http://www.guimet.fr/fr/expositions/expositions-a-venir/le-the-a-guimet-histoire-dune-boisson-millenaire</a><br />
<br />
La petite tasse jaune sur l'affiche est d'origine chinoise. Je vous donne un petit aperçu d'autres petits bijoux vus au musée Guimet.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgARqkoM1NoIsaqTeNwacgU0fpvu3pCNTX-BX5BxnfsS_RxAOf8dSMPJz-uUwkj_36lfcFQofsH1n53fLyDi3DjW6NodnJZAOfXr9LhmWAsP6jaqImcQrgp__H8S5jgbZawH1O9ch2PMGw9/s1600/Week+end+Paris+17-18+01+09+153.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgARqkoM1NoIsaqTeNwacgU0fpvu3pCNTX-BX5BxnfsS_RxAOf8dSMPJz-uUwkj_36lfcFQofsH1n53fLyDi3DjW6NodnJZAOfXr9LhmWAsP6jaqImcQrgp__H8S5jgbZawH1O9ch2PMGw9/s400/Week+end+Paris+17-18+01+09+153.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHKoMOy9SbukqwBw18vjsbRlCHKBmxEMkAJelOcUNBLxt7DhWB9_xZXAu5B-Jd9DTUEEAo8rDYSeJsJyuvSL3qA4fzjzrIsULvQiJkUxWLeefxLqTGkC6-nxee2IRCrbR3B986it6Ke6dJ/s1600/Week+end+Paris+17-18+01+09+157.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHKoMOy9SbukqwBw18vjsbRlCHKBmxEMkAJelOcUNBLxt7DhWB9_xZXAu5B-Jd9DTUEEAo8rDYSeJsJyuvSL3qA4fzjzrIsULvQiJkUxWLeefxLqTGkC6-nxee2IRCrbR3B986it6Ke6dJ/s400/Week+end+Paris+17-18+01+09+157.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzJOUvZh4B0aT5oh6yh4_5dX8CI01fMqtM4pxCQj6n9qXqAeabHmSQUblYGZmGWKH2JyPmIhkf6XDgPvrNC1VBBCWRP81tgKBF8GCVkAfr0EQfw3vhAPGqeYTr5qVuEcqrJ0uxX6WJqFoZ/s1600/Week+end+Paris+17-18+01+09+158.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzJOUvZh4B0aT5oh6yh4_5dX8CI01fMqtM4pxCQj6n9qXqAeabHmSQUblYGZmGWKH2JyPmIhkf6XDgPvrNC1VBBCWRP81tgKBF8GCVkAfr0EQfw3vhAPGqeYTr5qVuEcqrJ0uxX6WJqFoZ/s400/Week+end+Paris+17-18+01+09+158.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4fUdrmIB-OuPCYrkYEceg3AysCxyuE3Bu52o4MsWUQ26daD9lumKCc7-k95h37KS4a8WYMU4T2s6icxvIqgYc2asRvyX_YXJKnkbupT6dLCmg31Cq1a_otWt3DBhwWcPGBBUxvEdb6xc5/s1600/Week+end+Paris+17-18+01+09+160.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4fUdrmIB-OuPCYrkYEceg3AysCxyuE3Bu52o4MsWUQ26daD9lumKCc7-k95h37KS4a8WYMU4T2s6icxvIqgYc2asRvyX_YXJKnkbupT6dLCmg31Cq1a_otWt3DBhwWcPGBBUxvEdb6xc5/s400/Week+end+Paris+17-18+01+09+160.jpg" width="400" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXhS0U_ZbulenQkp9DoZ2y-5IOlpz8eD2BofjYNiTRAhayhss4Qahe7RedqpG_ZDonx_SYI9N7W3OTZ_LUpND1PGJ5ToMhiGLSWy86JeLRBwue2RLcmQtU6Whzxb29Te9GpB-74_BWf1i0/s1600/Week+end+Paris+17-18+01+09+154.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXhS0U_ZbulenQkp9DoZ2y-5IOlpz8eD2BofjYNiTRAhayhss4Qahe7RedqpG_ZDonx_SYI9N7W3OTZ_LUpND1PGJ5ToMhiGLSWy86JeLRBwue2RLcmQtU6Whzxb29Te9GpB-74_BWf1i0/s400/Week+end+Paris+17-18+01+09+154.jpg" width="400" /></a></div>
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Comment ne pas craquer ?<br />
Un billet suivra avec un petit reportage photo...Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-44677126034886107372012-05-25T07:57:00.000-07:002012-12-01T01:55:16.900-08:00Xénia Hauser : flagrant délit, d'initié<div style="text-align: center;">
Une remarquable expo présentée par le </div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><strong>Musée Würth Erstein</strong></span> :</div>
<div style="text-align: center;">
<strong><em><span style="font-size: x-large;"> "Flagrants Délits"</span></em></strong></div>
<div style="text-align: center;">
nous fait découvrir une artiste contemproraine </div>
<div style="text-align: center;">
<strong><span style="font-size: x-large;">Xenia HAUSNER</span></strong></div>
<br />
<strong><span style="font-size: large;">Xénia Hausner : flagrant délit, d’initié.</span></strong><br />
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Pour sa huitième exposition, le Musée Würth à Erstein nous présente une artiste autrichienne peu connue en France : Xenia Hausner. L’exposition, baptisée « Flagrant délit », du titre de l’un des tableaux, est riche de quelques trente-six œuvres de grand format complétées par vingt-deux photographies permettant de les appréhender sous un autre angle. On est frappé d’emblée par la richesse de la palette de l’artiste, l’expressivité des sujets, mais très vite le regard explore et la deuxième lecture suggère le questionnement. La peinture de Xenia Hausner intrigue et on est vite pris dans un jeu permanent de construction et de déconstruction du sens.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
« Flagrant délit » constitue la première exposition monographique de l’artiste en France. Les œuvres exposées sont issues de la fondation Würth et de collections privées. Xenia Hausner, née en 1951, vit entre Vienne et Berlin. Fille de Rudolf Hausner, l’une des figures de proue du réalisme fantastique et de l’école de Vienne, elle consacre d’abord vingt ans de sa vie à la mise en scène au théâtre. Elle garde de cette période le goût de l’organisation de l’espace et du placement des éléments les uns par rapport aux autres. La peinture occupe sa vie à partir de 1992, mais il faudra attendre 1996, un an après la mort de son père, pour assister à sa première exposition. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Xenia Hausner travaille à l’acrylique sur divers supports (papier, isorel, plaques d’aluminium), utilise fréquemment la photographie (argentique et numérique), y ajoute des éléments de bois et de papier, les combinant en technique mixte. Les formats de grande taille sont accrochés bas, de manière à ce que les spectateurs se trouvent en vis-à-vis des personnages des tableaux, en dialogue avec eux. A l’étage, l’un des salles présente « Damage » un ensemble d’œuvres présentées en 2011 à l’Art Museum de Shanghai. Souvent le tableau dépasse du cadre de départ fixé par l’artiste qui en repousse ainsi les limites au gré de ses besoins. Pour elle, chaque œuvre est une aventure dont elle ne sait jamais à-priori exactement où elle va la mener. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le travail de Xenia Hausner s’organise en trois temps. Tout d’abord elle se nourrit d’une foule d’éléments qu’elle amasse au cours de ses voyages et de ses rencontres : photographies, objets divers, échanges et souvenirs. Le deuxième temps est celui de l’atelier où elle photographie ses modèles, essentiellement des femmes, en leur demandant de prendre des poses précises et d’intégrer un décor organisé dans une véritable scénographie. Ces photographies servent ensuite de modèles partiels pour la peinture ou constituent en eux-mêmes des supports qu’elle retravaille à la couleur. Au cours de la mise en place du tableau il lui arrive de mélanger des éléments issus de plusieurs photographies. Certains éléments sont récurrents et reviennent dans plusieurs œuvres. La démarche d’assemblage suit un processus de construction-déconstruction-reconstruction qui, à travers ces mélanges, brouille les pistes et construit du sens à plusieurs niveaux. Elle intègre souvent dans son travail des citations d’autres artistes. On découvre ainsi des références explicites à Franz West (« Aluskulpture »), Jeff Koons (« One Ball Total Equilibrium Tank »), Damien Hirst (« Spot Painting »), Richard Artschwager (« Point d’Exclamation ») ou encore d’autres, plus diffuses. Pour compléter la complexité de la lecture, les titres ne constituent jamais une description ni une illustration de l’œuvre, mais un indice déroutant supplémentaire, relation biaisée ou clin d’œil humoristique, titre de film, d’émission télévisée ou d’air de musique, évènement social : « Rosemaries Baby », « Barcarole », « Hôtel Shanghai », « Nine Eleven », « Blind Date ». L’artiste ne donne pas de clé de lecture, c’est au spectateur d’imaginer et de concevoir la sienne. </div>
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Nous sommes face à des portraits, dans des représentations qui s’affranchissent de la couleur et de la forme. La palette a la richesse des tableaux des fauves et l’observation souligne continuellement le décalage de la couleur avec le réel. Les tons sont contrastés, la couleur a parfois un aspect passé puis devient saturée. C’est un régal pour les yeux. Le trait est tantôt puissant, tantôt précis. La retouche sur la photographie est réalisée avec une finesse qui la rend parfois difficile à déceler.</div>
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Deux tableaux sont en relation directe avec la mort de son père : « Voyage d’Hiver » et « Mort dans l’Amour ». Cependant, là aussi, elle a demandé à des acteurs de jouer les rôles des personnages. L’organisation de l’espace et des meubles est pensée comme une véritable mise en scène. Il ne s’agit donc pas d’une copie du réel mais d’une reconstruction à partir d’un évènement, rejoué et réorganisé par l’artiste. Même s’il s’agit là d’un évènement personnel, elle ne lui donne pas pour autant une dimension autobiographique.</div>
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Dans chaque tableau on retrouve deux ou trois femmes, rarement un homme. Xenia Hausner exprime une ambivalence permanente liée aux ambiances qu’elle créé, aux relations qu’elle sous-entend entre les personnages, aux tensions et fils invisibles qui les lient et les attachent, même si on est ici en dehors du champ du récit. La plupart de ces personnages nous regardent de leurs yeux sans pupilles. Leurs visages ne sont jamais neutres mais puissamment expressifs. Ces regards nous interpellent et nous placent dans une situation qui fait glisser notre statut de spectateur à celui de voyeur. Il se dégage de l’ensemble un érotisme homosexuel qui affleure en permanence, souvent suggéré mais exprimé une seule fois dans « Fièvre ». </div>
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Elle se sert de la mise en abîme comme d’un artifice de dialogue. Dans « You and I », le spectateur regarde un tableau qui a été conçu à partir d’une photographie : son regard devient celui de l’artiste. Ce tableau représente une femme de face qui en filme une autre. Le va-et-vient est constant entre photographe et photographié, le spectateur passant d’un rôle à l’autre comme s’il était face à un miroir.</div>
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Deux ensembles de photographies, essentiellement en noir et blanc, montrent les modèles à l’atelier et permettent de suivre le cheminement créatif jusqu’au tableau. On y reconnaît tel sujet, telle pose ou élément de décor. Du coup, elle ajoute une couche supplémentaire à l’empilement des sens.</div>
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Xenia Hausner induit en permanence un jeu d’identification dans lequel elle brouille les pistes en mêlant le réel et la fiction, en ajoutant des citations à son travail, en plaçant le spectateur en situation de voyeur-acteur, en tissant subtilement les fils d’une mise en abîme qui nous pousse à décaler nos repères. Au-delà d’un formidable jeu de couleur, de l’expressivité de ses portraits, elle construit les éléments d’une fiction non-narrative dans laquelle chacun peut se projeter. Elle superpose les strates signifiantes tout en les emmêlant, dans une mise en perspective et des rebonds qui rappellent les galeries de glaces renvoyant l’image à l’infini. Jusqu’au vertige. C’est superbe.</div>
Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0Erstein, France48.42353 7.6632648.381381 7.584296 48.465679 7.742224tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-9947788098739096432012-04-01T07:26:00.000-07:002012-12-01T01:53:09.053-08:00Pierre Bonnard chez Beyeler<div style="text-align: center;">
Mon peintre préféré... </div>
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<span style="font-size: x-large;"><strong>Pierre Bonnard</strong></span>. </div>
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L'exposition à la </div>
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<strong><span style="font-size: large;"><em>Fondation Beyeler</em></span></strong> de <strong>Riehen</strong> </div>
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ne pouvait que me ravir...</div>
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Voici le texte de mon article paru dans Transversalles d'avril 2012.<br />
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<span style="font-size: large;"><strong>Bonnard l’incandescent</strong></span><br />
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La fondation Beyeler propose jusqu’au 13 mai prochain une exposition qui fera date : Pierre Bonnard. Contemporain de l'impressionnisme, du fauvisme, du cubisme, du surréalisme et de la naissance des abstractions sans pour autant jamais se raccrocher à l'un de ces courants, Pierre Bonnard pourrait être vu comme un magicien de la couleur, mais ce regard serait trop réducteur. Cette exposition, riche de plus de soixante toiles, nous permet d'entrer dans un univers flamboyant et de comprendre un artiste qui évoluait par ses jeux chromatiques, au-delà des frontières des contraintes et des conventions.<br />
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Bien que figurant dans de nombreuses collections privées et publiques, les travaux de Pierre Bonnard n’apparaissent que trop récemment dans de grandes expositions. On se souvient du brillant hommage que lui avait rendu la fondation Giannada à Martigny en 1999, celui du Musée d’Art Moderne de la ville de Paris en 2006, de la présentation récente (2011) de la collection Hahnloser au Musée de l’Ermitage de Lausanne. La ville du Cannet a par ailleurs inauguré en 2011 un musée qui lui est consacré. L’exposition de la Fondation Beyeler s’inscrit dans cette ligne, soulignant et renforçant une notoriété que le peintre mérite. <br />
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Né en 1867 à Fontenay-aux Roses, près de Paris, Pierre Bonnard se destine d’abord au droit, mais deux ans après avoir passé son bac, il se tourne vers les arts et entre à l’Académie Julian, où il rencontre Paul Sérusier et Maurice Denis. Avec ceux-ci, puis Edouard Vuillard plus tard, il fonde en 1888 le groupe des Nabis (littéralement les prophètes en hébreu), suite au questionnement induit par Le Talisman, un tableau de Paul Gauguin. On dénomma Bonnard le nabi très japonard, en raison de son goût pour les estampes japonaises, dont on retrouvera l’influence par la suite, entre autres dans l’usage des surfaces colorées et de la simplification de la perspective. Le groupe se dissoudra vers 1900 mais aura préfiguré le questionnement de l’art Nouveau. <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV2_TICfAv194r_DqcAC1Q5_jwjqtKmpuedkl9owACg8uv8KX_ZuPfQXceBn_Tjly9OQHSfik7oE0Jq-cufI1iVOe01_V12Nba-8V1sBp2LjJ5ZUxZi6yVnW7b1LRKhovKCglIUShMO-o3/s1600/Bonnard+003.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV2_TICfAv194r_DqcAC1Q5_jwjqtKmpuedkl9owACg8uv8KX_ZuPfQXceBn_Tjly9OQHSfik7oE0Jq-cufI1iVOe01_V12Nba-8V1sBp2LjJ5ZUxZi6yVnW7b1LRKhovKCglIUShMO-o3/s320/Bonnard+003.jpg" width="320" /></a></div>
En 1893 il rencontre Marthe, qu’il épousera en 1925 et qui l’accompagnera durant toute sa vie. S’appelant en réalité Maria Boursin, Marthe figurera dans plus de 380 tableaux. Le mariage avec Marthe provoqua le suicide de Renée Monchaty, autre muse et maîtresse du peintre depuis 1918, mettant ainsi un terme à un ménage à trois qui se situait loin des conventions sociales de l’époque.<br />
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En 1912 il fait l’acquisition de « Ma Roulotte », une maison située à Vernon, non loin de Giverny, où il allait souvent voir Claude Monet. Vernon, dont il aimait dessiner et peindre les bords de Seine et la campagne alentour, fut l’un de ses grands lieux d’attache jusqu’en 1939. En 1927, il achète la villa « Le Bosquet » au Cannet sur la Côte d’Azur. Il y vivra jusqu’à sa mort en 1947. Travailleur inlassable, Bonnard remplissait ses carnets d’innombrables croquis et annotations, réflexions sur l’art et la peinture. Toutes ses toiles étaient travaillées à l’atelier durant des mois, voire des années, reprises et retouchées jusqu’à ce que le peintre atteigne la juste expression de sa pensée.<br />
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L’exposition de la Fondation Beyeler est organisée en plusieurs thèmes : la rue, la salle à manger, la salle de bains, le miroir, le jeu entre l’intérieur et l’extérieur, le jardin. Conçue comme une maison imaginaire de l’artiste, l’exposition invite le visiteur à découvrir des espaces mais aussi la vision qu’en avait le peintre.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGMdEo4eXRjUt1XRKiCwP9K5Z0-J3crsXy-1Ej5WncMN3EGSE6Mjh9rUVIvs8Fk04xcjsmr2Fo-gSeLCWdCLiNeQTNWKAu865dN22yxhkuXQMKDbGCJGfyaBcrRCTUpFRKjl6GbY2WUOH5/s1600/Bonnard+002.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGMdEo4eXRjUt1XRKiCwP9K5Z0-J3crsXy-1Ej5WncMN3EGSE6Mjh9rUVIvs8Fk04xcjsmr2Fo-gSeLCWdCLiNeQTNWKAu865dN22yxhkuXQMKDbGCJGfyaBcrRCTUpFRKjl6GbY2WUOH5/s320/Bonnard+002.jpg" width="320" /></a></div>
Le thème de la rue est constitué de toiles de la première époque et représente l’animation des croisements parisiens. La palette y est encore dominée par les couleurs froides : bleu et gris de l’ambiance urbaine.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjou3z89tbpyOtqMOZ1j601yPDw5i7N-1LUIyYieuWwWhUoc0_927Jgl_Hc3bBKNn-Zq8yGDtPYDjyVLXxiyJfEMjszMqLQzLKfU-f1WSGhnw83ABqx8dE3yU9YUBxiJa_HtNwMHQ2ZGT4k/s1600/Bonnard+034.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjou3z89tbpyOtqMOZ1j601yPDw5i7N-1LUIyYieuWwWhUoc0_927Jgl_Hc3bBKNn-Zq8yGDtPYDjyVLXxiyJfEMjszMqLQzLKfU-f1WSGhnw83ABqx8dE3yU9YUBxiJa_HtNwMHQ2ZGT4k/s400/Bonnard+034.jpg" width="400" /></a></div>
La salle à manger est le thème de la deuxième salle. Espace de vie et de circulation, la salle à manger donne l’occasion à Bonnard d’observer ceux qui l’entourent et de les croquer à travers les petits détails de la vie quotidienne. On y perçoit fréquemment une touche d’humeur et l’organisation de petites scènes imbriquées induisant l’illusion du récit.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpA5X05QSyB2hsN808mphfoErMgoT2HIyuW-1oQYy9Xs2Da7KvtEDEGAxyxaTc45wJwf8-GfZs4c3TzU4IoA4og422eeZCE9OYDV_Jn3Q-3ZMN094jTX9fbxARRMi4tQLr9KxeZMzWOuS9/s1600/La+Nappe+Blanche,+1925.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpA5X05QSyB2hsN808mphfoErMgoT2HIyuW-1oQYy9Xs2Da7KvtEDEGAxyxaTc45wJwf8-GfZs4c3TzU4IoA4og422eeZCE9OYDV_Jn3Q-3ZMN094jTX9fbxARRMi4tQLr9KxeZMzWOuS9/s320/La+Nappe+Blanche,+1925.jpg" width="320" /></a></div>
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Le nu est omniprésent dans la troisième salle, dont le thème est la salle de bain. Que ce soit à travers L’Homme et la Femme (1900) ou encore la longue liste des nus et des bains de Marthe, on ne peut qu’être séduit par le jeu des reflets et des couleurs, la complexité et les audaces de l’organisation chromatique, les ambiances qui s’en dégagent. Marthe, dont on reconnaît toujours la cambrure excessive, y apparaît, curieusement, souvent chaussée. </div>
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Pierre Bonnard faisait fréquemment usage de miroirs, que ce soit comme élément de ses toiles ou comme support à ses autoportraits. La quatrième salle est organisée autour de ce thème. Agrandissant l’espace pictural et en même temps le remettant en question, le miroir sert aussi d’artifice. Il permet au peintre de jouer avec les plans en les imbriquant les uns dans les autres, ou de faire disparaître un élément que l’on s’attend à découvrir. Ces audaces peuvent dérouter le spectateur mais s’inscrivent dans la droite ligne de l’affranchissement des contraintes chère à l’artiste.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivZH8AMOl6nGBTIxVSdgZpvI2CWXarcdRA7VNCGIQc14uUK-vteCHxMgtjj50zRMmweNI6zKu-qI-xzukd3p5pRwU2uE3sC-QUZYAYtVnd4rKi-yOrcRjDfoKyWygYULT8j1KcYVpADJcZ/s1600/Le+Cabinet+de+Toilette+1932.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivZH8AMOl6nGBTIxVSdgZpvI2CWXarcdRA7VNCGIQc14uUK-vteCHxMgtjj50zRMmweNI6zKu-qI-xzukd3p5pRwU2uE3sC-QUZYAYtVnd4rKi-yOrcRjDfoKyWygYULT8j1KcYVpADJcZ/s320/Le+Cabinet+de+Toilette+1932.jpg" width="240" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNWhap31iIe5Uf7cMvlXrgGsazTozdauRg7zIzwSFI82Y2Eant25qJVwWuOjI1o0JjGjdUZR1pIuOBN4RgZZtwpvPVcrf2s7Qav5FgF3ar-tNkUBG0G0kal85EIC9O5d2wAsMX7g-6RPOU/s1600/Bonnard+026.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNWhap31iIe5Uf7cMvlXrgGsazTozdauRg7zIzwSFI82Y2Eant25qJVwWuOjI1o0JjGjdUZR1pIuOBN4RgZZtwpvPVcrf2s7Qav5FgF3ar-tNkUBG0G0kal85EIC9O5d2wAsMX7g-6RPOU/s320/Bonnard+026.jpg" width="240" /></a></div>
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Les rapports entre extérieur et intérieur constituent le thème de la cinquième salle. La fenêtre est un élément récurrent dans nombre de toiles. Lien entre le dedans et le dehors, la fenêtre permet de montrer les deux sur un même plan tout en définissant leurs limites et leur rencontre. L’invitation à voir le jardin tout en étant dans la maison évolue vers « être dehors tout en étant dedans ». Ce thème illustre la richesse de la vie intérieure du peintre, tout en illustrant ses combats intimes et ses déchirements. </div>
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Son interrogation sur la lumière, la couleur et l’espace est constante et traverse son œuvre comme un fil conducteur. C’est cette question qui est au cœur du travail de Bonnard, lequel s’affranchit des conventions et des courants, traçant son sillon, solitaire et inspiré. L'intensité chromatique ne baisse jamais, témoignant d'une constante quête de liberté. Bien au contraire, si l’on met en perspective les tableaux des scènes de rues parisiennes du début et ceux d’après 1915, on est frappé par l’illumination de la palette et l’éblouissement permanent des couleurs. Les sujets se fondent dans leur environnement comme s’ils s’y consumaient tranquillement mais ardemment. C’est le regard du spectateur qui doit faire la part des choses et discerner les personnages noyés dans le feu de la palette. L’apparente tranquillité de Pierre Bonnard, sa vie à l’écart de l’agitation et de laideur du monde, sa quasi réclusion dans sa villa Le Bosquet cachent la réalité d’un homme au bouillonnement intense, habité par ses questions et ses créations. Et plus il se détache du monde, plus ses scènes interrogent l’intime, plus sa palette évoque la couleur de la lave, comme une expression du brasier qui l’habite. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicAkJBzn8TqM84mpZT3rOg7T1koxMVDUAhyBZbTgsfX7BKforGg6uAUEiB-PyDpNtJ9wxZidrfFfNre8xXaIy8oPRv_Lc6Ck9dcS0zBqqEnx9qp3M0lCF8HN7xXBYo79SfXbdFytdqHd7t/s1600/Bord+de+mer,+sous+les+pins+1921.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicAkJBzn8TqM84mpZT3rOg7T1koxMVDUAhyBZbTgsfX7BKforGg6uAUEiB-PyDpNtJ9wxZidrfFfNre8xXaIy8oPRv_Lc6Ck9dcS0zBqqEnx9qp3M0lCF8HN7xXBYo79SfXbdFytdqHd7t/s320/Bord+de+mer,+sous+les+pins+1921.jpg" width="240" /></a></div>
L’exposition de Riehen rend hommage à un artiste dont la notoriété et l’importance sont tardives. A travers sa vision du monde, de son monde, l’infatigable coloriste dépasse la simple limite de la représentation. Ses interrogations et l’exploration continuelle de ses thèmes et de sa palette en font un artiste de premier plan. La Fondation Beyeler lui redonne la place d’importance qu’il mérite, l’exposition parle d’elle-même.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiunAmsMbwrpJ4b2QP1PJmVBv2mnW__hEOwvAT-iHtDG_-wVfxsXfPm8-MyxkBaqXYXa0wPXabaNeOggIJbkL6Q-Cw1pNKEI5Zb_NH2zF99ZnbDexLNaOkXMobEetu1tju-Gq-EGK8EcJ0q/s1600/Paysage+au+Cannet,+1938.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiunAmsMbwrpJ4b2QP1PJmVBv2mnW__hEOwvAT-iHtDG_-wVfxsXfPm8-MyxkBaqXYXa0wPXabaNeOggIJbkL6Q-Cw1pNKEI5Zb_NH2zF99ZnbDexLNaOkXMobEetu1tju-Gq-EGK8EcJ0q/s320/Paysage+au+Cannet,+1938.jpg" width="320" /></a></div>
Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0Riehen, Suisse47.5774903 7.647786547.5560673 7.6083045 47.5989133 7.6872684999999992tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-68548388352809799822011-02-22T13:50:00.000-08:002011-02-22T14:17:35.256-08:00Anselm KIeffer au Musée Würth - ErsteinVoici le texte de mon dernier article, paru dans Transversalles de février (N°16 ).<br /><br /><br /><p align="justify">De plomb et d’étoiles<br /><br />Le Musée Würth d’Erstein tourne depuis quelques jours ses projecteurs sur l’oeuvre et le travail d’un artiste allemand contemporain : Anselm Kieffer. Jusqu’au 25 septembre prochain, le visiteur pourra apprécier un ensemble de toiles, dont plusieurs formats monumentaux, ainsi que quelques photographies retravaillées et des peintures plus rarement exposées. C’est là une splendide occasion pour découvrir, ou retrouver, un artiste souvent méconnu, parfois décrié, dans une proposition très éclairante permettant d’appréhender l’oeuvre de manière large et d’en mettre les différents éléments en perspective. L’exposition «Anselm Kieffer dans la collection Würth» offre à voir trente-six pièces, toutes, hormis trois, tirées du fonds Würth, c’est dire sa richesse. Elle n’est pas sans rapport avec l’exposition précédente qui s’était proposé de mettre en valeur l’importance de l’école des Beaux Arts de Karlsruhe, l’artiste y ayant fait une partie de ses études. </p><p align="justify"><br />Né en 1945 à Donaueschingen (Bade-Würtemberg), Anselm Kieffer fait partie de cette génération d’allemands qui n’ont pas connu la guerre mais qui ont du vivre avec les questions qui en étaient issues. Concevoir l’inconcevable, comprendre l’incompréhensible se sont avérées comme autant d’interrogations, de points de fixation mais aussi de clés de lecture d’une œuvre qui est un questionnement permanent, que ce soit à travers les thèmes, la palette des couleurs ou le choix des matériaux. De prime abord les réalisations d’Anselm Kieffer apparaissent sombres, tourmentées et opaques. Il faut bien sûr aller au-delà et se laisser prendre au jeu de l’observation et de l’analyse, car la première impression passée on perçoit rapidement une construction complexe, un langage intelligent et des références clairement posées.<br />L’exposition est organisée autour de trois axes majeurs : la cosmogonie, la poésie et le paysage héroïque. Ils permettent d’appréhender le travail de l’artiste à travers des périodes différentes, mais également des techniques et des supports variés.<br />La première salle se prête par ses dimensions à la présentation d’œuvres de format monumental. Un avion en plomb de plus de six mètres d’envergure, plusieurs grandes toiles : on est frappé d’emblée par les dimensions des œuvres et par les techniques employées. Le mélange des matériaux, les éléments en relief interrogent le spectateur. A la fois peinture, sculpture et installation, elles dégagent une forte énergie et semblent fourmiller d’informations et de références. Des maquettes de bateaux en plomb sont fixées sur « Merkaba » (huile, émulsion acrylique, fil métallique, plâtre sur toile et objets en plomb, 2001), les roses de « Que mille fleurs s’épanouissent » (huile, émulsion, acrylique, roses séchées, 2000) sont piquées perpendiculairement dans la toile, en regardant de près les « Palais Célestes » on découvre les fragments de plomb fondu que l’artiste a projeté sur la toile. Les planètes de ces cartes du ciel sont réelles et pour chacune d’entre elles figure le numéro de référence de la NASA. Les reliefs nous entraînent ici vers des profondeurs cachées et des infinis à comprendre.<br />Le dernier tableau « Tes cheveux d’or, Margarete » (gouache, paille, crayon de papier et colle sur photographie, 1981) et sa référence explicite à Paul Celan nous emmène vers les salles de l’étage, où l’on découvre entre autres « Le dormeur du val » (huile, émulsion, acrylique et gomme laquée, 2010), hommage à Arthur Rimbaud mais aussi manifeste antimilitariste et référence explicite à l’histoire. Les liens vers la poésie et l’histoire sont clairement tracés à travers les grandes pièces comme « Tremble » (2007 ou encore « Je suis qui je suis » (2004).<br />Dans la section suivante on est surpris par les « Symboles héroïques », autoportraits de l’artiste faisant le salut nazi, photographié en différents lieux d’Europe, retravaillés à la peinture. Il faut bien sûr éviter là l’écueil de la provocation et ne voir que l’importance du questionnement existentiel face à l’histoire et à l’héritage qu’elle nous impose. Des vitrines présentent également des cahiers d’artiste. Ces travaux datent tous de la fin des années soixante et du début des années soixante-dix. Ils montrent l’importance et l’utilité des interrogations et les placent naturellement dans la relation au temps.<br />Dans la dernière salle, on découvre deux triptyques récents, monumentaux, dans lesquels Anselm Kieffer reprend le travail sur le volume et le mélange des matériaux. Conçues comme des vitrines, ces œuvres renferment des branchages, des moulages de plâtre, associés à la peinture. « A titrer » (huile, émulsion, acrylique, gomme, laque, branches, fougères recouvertes de résine et plâtre sur toile, 2008) et « De noirs sapins s’élève un aigle dans l’éther » (plomb, photographie, ronce, acrylique, huile, cendre et gomme laque sur bois, 2009) annoncent un tournant dans l’œuvre de Kieffer. Les références historiques font place à une vision plus globale et l’artiste s’intéresse de manière plus large aux notions de mutation et de transformation déjà annoncées en filigrane dans les travaux des dix années précédentes. Ni aboutissement, ni permanence, tout est appelé à muter. Une destruction prend ici le sens d’une nouvelle construction. Rien ne se perd tout se retrouve, la perception des cycles permet une vision plus globale de l’histoire et une lecture plus détachée des évènements. Vison utopique, certes, sensible aussi.<br /><br />La relation au temps, à l’histoire et à ses interrogations est en permanence perceptible dans l’œuvre d’Anselm Kieffer, que ce soit à travers le caractère périssable des éléments tirés de la nature (paille, branchages, fleurs...), la représentation humaine limitée aux autoportraits ou encore l’apparition des avions et des bateaux militaires. «Jason» (plomb, verre, bois, plastique, dents et peau de serpent, 1989) sculpture représentant un avion incluant dans ses ailes de petites vitrines ou figurent des figurines militaires, des dents de lait et des peaux issues de mues de serpent, en est un exemple particulièrement éloquent. On retrouve régulièrement des éléments végétaux, peints ou sous forme de branchages («To be titled), 2008, ou encore «Aus dunklen Fichten flog ins Blau der Aar», 2009), soulignant le caractère périssable des choses mais aussi leur potentiel de réutilisation, tout en sous-entendant la notion historique de cycle. Cette relation au temps est également sensible dans la série des «Constellations», dans les hommages aux poètes Arthur Rimbaud, Paul Celann Ingeborg Bachmann, dans la série des «Symboles Héroïques» et dans l’évocation des grandes figures des mythologies nordique et grecque.<br />Le plomb est un matériau qu’Anselm Kieffer affectionne particulièrement (il a d’ailleurs racheté les éléments en plomb de la cathédrale de Cologne lorsque le toit en a été restauré). Métal de l’alchimie, le plomb apporte à la fois sa lourdeur, sa masse, mais aussi son potentiel de transformation par sa malléabilité et sa fusion. Le choix de ces matériaux (éléments végétaux, plomb, peaux et dents) renforce les notions de mutation, d’impermanence, de fragilité mais aussi de réinvestissement et de réutilisation que l’on sent sourdre à travers chaque création.<br /><br />L’œuvre d’Anselm Kieffer apparait dense, sombre et tourmentée, pétrie de culture et d’intelligence sensible. Nourrie de ses questionnements, elle dégage à la fois le recul et l’urgence. La brûlure de l’histoire nourrit l’élan créateur, lui apportant symboles mais aussi utopies. A l’image de la sculpture placée à l’entrée du musée « Bibliothèque avec météorite » (livres en plomb, pierres en plomb, fil métallique te fer, 1991) les livres fermés contiennent des secrets. A nous d’en trouver les clés pour en faire jouer les complexes serrures et entrer dans un univers qui ne pourra que nous surprendre.<br /><br /></p>Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-2972054065504928002011-02-22T12:20:00.000-08:002011-02-23T03:36:27.897-08:00Un week-end parisien : boire et déboires<div align="justify">Nous l'attendions depuis un moment ce week-end à Paris et nous en profitons toujours pour faire un petit tour dans les endroits où l'on peut boire un bon thé. Bonnes surprises, plaisir de retrouver un lieu connu mais aussi regard critique et oreille attentive aux divers discours servis en accompagnement. Et puis bien sûr, toujours ces petites découvertes, ces clins d'oeil divers et surprenants. Attention, ne voyez pas de leçon dans ces lignes, mais juste le récit de nos expériences. </div><div align="justify">Tout d'abord, une petite visite chez <strong><span style="font-size:130%;">Thés de Chine</span></strong> où nous avons pris le temps de déguster un pu erh cru de 15 an d'âge TN 505 (pour elle) et un En Shi Yu Lu TV 127 (pour moi). Service nickel, efficace et sans chi-chi inutile et évidemment thés excellents et bien préparés.<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576630674205610082" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtAih-4kw4j2z39Av3FA0uyfyc-CcwgJSz3F6IJ1ojaizFZDDVJAGmTPlXwGgV1AvDr5miTypZDD3WxYtCQC8RZxc-AUOsg-TopYmO_9QsNFysEFROYtDlQrCvgHu7jwhWrwMXmK_vELb2/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+015.jpg" /></div><div align="justify">Les liqueurs sont limpides, lumineuse et profondes.<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576630042311344722" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeKSAIrBPkvXBPH3XCVYpsEeeaQLaqcCrn8cY69OZgIwElk65Q3Wm22tnGzBaOEcRIGX0fu58wcBb_8xv_YOVx0HfDuNpPbBgTreozGHS9m69DjTOdnrU0dFJCLrMlj9aBU4umjlgcPYea/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+013.jpg" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576629842315479522" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMc1xonVELbfmYO-PvNVF1t2Pk0QFb74dACWQxQ9vJPZh3cS4kk0ZyoQvN9qrLRHvZRpaXckwYcwrNJyI1iMJ6uFAzJIrOFIX2cmAVnHqsN38PApYNbQa5VF4U3SzrdySkAUKHoqQJ4pFv/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+014.jpg" /></div><div align="justify"></div><div align="justify">Les feuilles sont belles, entières et dégagent les parfums attendus : boisé humide légèrement cendré pour le pu erh, herbacé verdure fraîche pour le Yu Lu En Shi.<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576629047962552338" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5QL5EbvMkP_YgPzsRbyTjFUXr0OlV9sd3fbgTKVTTSfh3cJT7uXGrftdBYtX2woCSBpIQSJNA9eqJNHyVLozwLnV8tZ6haQtVUAJdNYDkE0pykORo_d9h0MNJsumySlrIAmwjQ0_j2oEC/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+018.jpg" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576628846334927874" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcTyIPaobG0Ok_xSWk0gz_YDIU7dU73LyFTXGKWF5fiiJ01TNZ-geSay6Lp44B902ZEXAsMM4ot1Kasd_ddkGd6oiUL0ikKcbo8J-6RSFMNxO0DqiMq8rLP74JB3BCQ19Dw1jG8WdqLdzc/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+017.jpg" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576629582718131186" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0ylOYmor9wHDBfrdb2QlqOrfPpWijHvhyphenhyphenns0UnZ3CIr-D4MJcZsNbJPDM-CEpjQI2FeZxVOQUbOjkho1DLFOxVQb8drHhsOKvRUd8aUorTH6ElS0guZP2I1BH3nWw56KXQiMJFxTwmdUY/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+019.jpg" /></div><div align="justify">Le deuxième passage reste de bonne qualité et double notre plaisir. </div><div align="justify">Nous faisons un tour dans la boutique, histoire d'apprécier les théières et les accessoires, de nous imprégner de l'esprit du lieu. L'ambiance est calme, mais vivante, c'est vraiment un endroit où nous nous sentons bien. Nous avons pris le temps d'échanger un long moment avec Vivien Messavant, qui est véritablement LA personne à ne pas louper. Ce fut simple et essentiel, à travers des questions, des réponses, et toujours un sourire véritable. Nous avons trouvé ici l'esprit du thé que nous aimons : pas de snobisme, pas de discours de puriste, pas de chapelle inutile, simplement le thé partagé et préparé. <img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576628658523354946" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg582D0IpmSvAiLGs6SSnpIjGDdt7ObuZVjDn79eZQavINbcw8y-GShjSOWctzsomClLUoYenh5_CCEbJlmD6ngXihV0vMYSR4yyXzDnrBt6nVuv9kL062ZH2zN5mbe4ekGxu8rT5FToxDh/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+025.jpg" />Un joli petit mur de galettes de Pu Erh.<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576628285027278466" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFnE-LkTRg0ihBTthHloBNtNGYZXD4IGTg0oE3o6fhr026DU9SgP3SYcauRxU1bVyCqgXiNudz-4SpoanksdmK3w4xp-FZGja3KDo2Fwu2lPbLBnHCh0NHVWE40MsavxYTRdkucXSxmHAi/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+027.jpg" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576628502301591970" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7J3KCmtp-7jqQmiqRroH2Jv26VF7ZmasnInkeIRSnp_OgKbdDzpZMxZzxKYDZRmj0a2XU4dSv0boOT2xgcjG7APaooDPXVvYCTN574EH3VLtPRqZCg55rUt86YoL0O9e67tAMU6n8pNRF/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+020.jpg" /> </div><div align="justify"><div align="justify"><div>Ah la belle poésie des boîtes alignées, nous attendant avec leurs trésors. Voilà un lieu qui est d'ores et déjà inscrit dans notre liste de boutiques et de salons que nous aimons et où nous aurons plaisir à revenir. <img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576628173010643426" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEZT6TKq1Cb8gdALgz_umAVpybXehlhQkKEcSs1B4lIJKxFUN1EKZHf92aGtYYAT3KNBS7wFevqHKJt3eEzToaJZov0McArPe4fld5JxYt4h3LrpfhILsnBcYgL2ygiWuVBvluud_7le7g/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+026.jpg" />Deuxième belle rencontre : la personne chez qui nous logions et qui au détour d'une conversation sur le thé, nous a montré quelques petites merveilles de sa collection personnelle : une boîte en métal cloisonné et émaillé, et surtout un coffret de thé pour le voyage. De petites merveilles...<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576627494760472546" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZar0tvbVeFBbXqm9DKorVM-TyrKqi3ItJAqizS4srO-O-MXMWGOSvPECdE-NBkTitiVItuU9lkb2VeRtYwW9gxrsShCqykLWpfHwAABUzKE6nwzwNMNCUdvjpIiM0pljNNJ2l8mSUJxDO/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+083.jpg" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576626758535420450" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikMon-IQyrHfVGH8Pr3bRO-Gt1KvY-zqhuJQFtXzWfH_OzgM20e3SUl1wLUsmhidADyuzpEHUtMcCTPt3jducMIBmun_hOjabbxeXgg5QA-A1dqlzQAj6w8YYMVNhyphenhyphenJT86VcrszeO3NSWw/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+068.jpg" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576626330059928338" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihDVR4bO6nuFLcS0AXqhpXVjYQ-hxZa1BInt1bqmO-GxDi9DHRAvy2nPPjAJr8U9ed7OvEfcMhLMA9yL_V5GEYoX7xICikZ_sLUBcgBA6lIb9gF3nRtziyaApwsTB1ZwNnSSeF3Flgvbx4/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+065.jpg" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576626053802410850" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgToms-eU3xko8gvzYVImQM2JNyprdf7BMCwQUftQfhH3EvRps8y9W5bgfleRTtqGk6xbomLXgfGuCbp628To8BQhsengUxz4kGSlYY5vK6s6gCMS2_ilaSdVZis1Z24yml82czsG1SoFp8/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+076.jpg" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576625894980997314" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpLhdWT5hTLFa2-xY70okrAjOY8Lq1MhfwZUUG4YAoxsFCGai6FBjk1K6VS9amCOIiI8pKsfzqmO6urShO21rARIWiP95CKiyymj46xG3-UF83vKVgDgddoSsEWquGGIEV2kIGloebg31w/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+074.jpg" /> Exactement le genre de petites merveilles que l'on aimerait pouvoir utiliser et admirer chez soi. </div><div>Tiens une maison à colombage (rue St Lazare, dans le 8ème) ! Malheureusement envahie par un marchand de bouffe mondialisée. Ca rappelle un peu ce village qui résiste face à l'envahisseur... <img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576625522120706818" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkzTIvcIA0YeqLBZ4HcCTVu86U_a49rs78gr4Om2smBi7SrkXn15-bt2EX2nL1SlKrMJw9IWo1qczcSL4pTPb6qpKWcC9Mk3TZ-qtq8RtTuMZGMCnYxkmcrszapfGQ-IVDygiwGJD2unU3/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+002.jpg" />Alors là, surprise ! Se retrouver nez-à-nez avec un rhinocéros, ça fait de l'effet, surtout lorsqu'on ne s'y attend pas... <img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576625010041916242" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5CHd1_RymVsdJ_IFutTK69ugQv9uWL6RQBaPF25tHTEsGS4KCXFJD5V4a5lv9-INPhZPwqwrryPwVAvCeSPL1_VqIHFpKElFCTuU9LCPwmpM2X1WK3MvFC3kJfcROre7iEysE-QP-88oJ/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+036.jpg" />C'est chez Claude Nature, taxidermiste, installé boulevard St Germain. L'homme est passionnant et intarissable, la boutique surprenante. Superbe.<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576623903831723298" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEik7twJIzkrZ-aZc-yZeYM6MjdSmAy3g1LkTyhRTf-j_A9z_JvQocANXoY5VKxQN6NE8ML4mtmjRHLE5R4GayGwivTY6uyF18_CZLkASU-3JOajuXeSWXWmm6eU0uT_nSdp6EUfixxxicDT/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+039.jpg" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5576624043299188770" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPlMt4i2_CNua9YsqIcdBXAFVBEU8EzAqdfsVVvW0vnfV3zXIzLRwEZnoWHLCGgi6jK-FH8QehX3pFth0NKJ7kX3rbvWZ44uAI6KDiu4cBw1cZa9uiulZDenRnhx4zpI_l6ABaggqO-G0X/s400/Week-end+Paris++22-24+01+11+038.jpg" /></div><div><div><div><div><div><div><div><div><div><div align="justify">Et maintenant nos mauvaises surprises... Pas de photos, nous en avons oublié de prendre des images.</div><br /><div align="justify">Comment dire notre déception en voyant l'état de propreté plus que relatif chez CHAJIN (rue Pasquier), et tous ces objets et revues qui traînent dans tous les coins ? Ce qui flottait là était bien poussiéreux et assez éloigné du Wa, kei, sei et jaku, les principes du chanoyu. Ne parlons pas du discours "... il n'y a que chez moi que c'est bien...", certains jours il est bon d'être candide, et de perdre la mémoire.</div><div align="justify">Que dire encore en entrant dans la boutique TCH'A (rue du Pont de Lodi) où la réaction première a été de faire demi-tour (après cinq minutes, tout de même...), tant le lieu semblait tristounet, et, il faut le dire aussi, assez bordélique (les théières pour le service qui traînent par-terre, la vaisselle empilée sur les documents). Rien ici ne nous incitait à rester et à partager le thé, <em>rien ne nous invitait</em> à prolonger. Accueil minimaliste, sourire de circonstance...</div><div align="justify">Eh oui, nous étions déçus... Une bonne claque qui nous a remis les idées en place. Heureusement que nous avions encore en mémoire cet échange fabuleux avec Vivien, qui, à travers une simple remarque, nous a permis de remettre toute notre pratique du thé en perspective. Merci à tous. Les bonnes expériences, tout comme les mauvaises, jalonnent le parcours. Toutes nous renvoient à la tasse et à ce que nous en faisons.</div></div></div></div></div></div></div></div></div></div><br /></div></div>Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-68263566191969984602011-01-11T07:53:00.000-08:002011-01-11T10:30:23.834-08:00Un gyokuro dans la neige<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEDenLItuAcBpeZKWbRx9Oxcjci3297qxPDHJ6qSSBjhYRw9WSCDvhgItnBUPFIwHp8rnjHcqqisNS1pGE00-7fcghRNPunUsduCMebWML-k5us27RKsO3liax6YUUj-w9SpQ2MdFQxa_K/s1600/Ballade+Ortenbourg+02+01+10+024.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560997255295064354" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEDenLItuAcBpeZKWbRx9Oxcjci3297qxPDHJ6qSSBjhYRw9WSCDvhgItnBUPFIwHp8rnjHcqqisNS1pGE00-7fcghRNPunUsduCMebWML-k5us27RKsO3liax6YUUj-w9SpQ2MdFQxa_K/s400/Ballade+Ortenbourg+02+01+10+024.jpg" /></a> <div>Il y a quelques jours nous avons profité d'un morceau d'après-midi pour aller faire une ballade du côté de l'Ortenbourg, cette splendide ruine de château médiéval, juste en face de chez nous.<br /><div><div><div><div><div><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560994287357907330" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEje3B3EDULABE6o1diegEsoDx3KKO5rl9xGcDixLiTzAfswVLWfOMjNgt-gI5CkteWJVrKMFbmlN8kuFuMdIGavIzqrPnD9ZwE74Y7OTfJhyK_WQKCbLeDPqqmCkDFMfOcPpHWmLBUKgWCW/s400/Ballade+Ortenbourg+02+01+10+031.jpg" /> <div></div>Il restait de la neige et, évidemment, les chiens étaient ravis ! <img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560993932203869970" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggPfejvGYTtmK4PjxVaycqZq5QQEIspZGl3Zx3uCf-8ipQKgamirkbhVtE3Y27ESDA5UCnOay73w8FSLXeq9mvWx1V9nMu1ZUhbdISNLwFUbXrM2E9IeQ5LrCsJKstxZNdTatRj7qTeGrX/s400/Ballade+Ortenbourg+02+01+10+008.jpg" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560993530565970578" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZ7upBqBHcxZHzKnlRQocuVDZ6vWkBfx5-8Cp9L26gckKO8OVd_UgsYIqmZpYAfDV35jTidjO3Ut1aTPEMkOOsjsrxzzNUw_v7eIMolCSI53T-g3kw2NmsG0lBoy74-TifyNgB2E6iW2Ji/s400/Ballade+Ortenbourg+02+01+10+034.jpg" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 301px; DISPLAY: block; HEIGHT: 409px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560995902982091618" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCdb6dnvw1Wxc990AUeSOxYNjEw7WjlRsjgJhbckgaFV9ebWiNINo-6TMfH-poF1qzJtvrzA9aQADORNUg_W5DcjrBxGQYe4YjiQVwwRpk9KNwjQXpqsmFx2wLJsxKq1dvzI18gKkCcyBF/s400/Ballade+Ortenbourg+02+01+10+003.jpg" /> <div>Et comme boire un thé en pleine nature est un plaisir que l'on ne peut pas s'offrir tous les jours, surtout dans la neige, nous avions décidé d'emporter avec nous de quoi préparer un gyokuro.<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560993136269976498" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoZrnHwQMiFtm8ko731HqnlKgrFFgpEtZDdH22yzzlcv74pbrKgjXyNzfiEeRTrzRph9p-DAT8uqo4MBMferMdiX-k_daRZWI66vRvH7rE4dfd_ZA5ccCZ4Fv7JSa-BVluSMEcG7K6zzoK/s400/Ballade+Ortenbourg+02+01+10+040.jpg" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560992819634132194" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitMedSdVMACEYs6ANI3qRbYTnKJHPcfv2F7910rnmirMhfdIk-mEQpN7wdV7b5KhOK1YBTich7SJxx1Qj39FGk4t9KsNXWZ6xZaSci_MLK6AApBlA-H513RtjchyA2S5P3TK-TXdb3BSea/s400/Ballade+Ortenbourg+02+01+10+043.jpg" /></div></div></div></div></div></div></div>Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-66808370935733519772011-01-11T07:52:00.000-08:002011-01-11T10:35:49.926-08:00Ahhh... la neige...<div align="center">Noël et Nouvel An en blanc, c'est toujours génial ! Images...<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560998779653554674" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdGnR0k5uBRyBHNtyAPnA7VLPpaiu657sSSz_sgKm9Yr3U9BDXNOMt681JVkJgNSKOKXPMOyuokCkw7xjuTQVYRNwHDl24D6cwAOuIRENs7aXZTgAPr1IlPKrrDVX1dlRM-mR4GYzrKCm3/s400/IMG_2317.jpg" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560998575751988834" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5A1SOUc7jeJv_kIkKhAEDJLpgDPg-WIPA93FqnAgjQbLzSYaNb2Tro71McAEaR4oe6_2D-vFutpxbPCx2SscCXRwI1cD6ZmRgfcteAq9s1913FdSX4VSGN9yadWowgvFGmNESY5trJA8J/s400/IMG_2319.jpg" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560998160215424658" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjczQO2sXW-vqPuaT7C8O6sGajYmtVLqFMHLxMzXMe9nAdrpXfqM2tneTwsZT9YCp30zFMbzpbKpS4BM8lzPQn3PSWyuD1pnRY-Z4yREdc5OUH5JThqxEbCcT1agc6JGU3czx8OvK9u9JV-/s400/IMG_2318.jpg" /></div>Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-15677043450754946282010-12-06T12:27:00.000-08:002010-12-06T12:38:28.624-08:00Une expo intéressante<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 383px; DISPLAY: block; HEIGHT: 472px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5547670171214880306" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikARhIkhzZw3wOXmxiaC2YnpnqLJ-Q9dYaznOwipzIpvXKtG485SpFg9D4MppKjt8ZJ3TpeZ8CjRrrbUbdQhXNT4vO3tGJZBWUCOiJVms8wBEKsvkXHg0R74EDZ7UoSppIqkUfE54yvEDu/s400/C%25C3%25A9ramique+japonaise+120.jpg" /><br /><div> <strong>U</strong><span style="font-size:130%;"><strong>ne amatrice</strong> <strong>de thé m'a passé cette info la semaine dernière.</strong></span><br /><div><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:130%;">L'expo dure jusqu'au mois de mars et ça a l'air carrément intéressant !</span></strong></div><br /><div align="center"><strong><span style="font-size:130%;">Ca se passe au Musée départemental Georges de La Tour à Vic sur Seilles.<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 443px; DISPLAY: block; HEIGHT: 574px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5547670972454929986" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9b0d_IZdM5Ha_rZ1on1YKelHk61bHgzn7Z_1o1tgKlwp7nEO7rS7xumtdUzw-qav4VPcMLZ_TkqhMFdlhOSI4fYwnWR-iCuWjwsQLFnkM6z4wMbhMyAsUZHt75HRV_Jkzm0pYsyRs48Ed/s400/C%25C3%25A9ramique+japonaise+2+120.jpg" /></span></strong></div></div></div><br /><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p>Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-62750858533976534712010-11-07T07:33:00.000-08:002010-11-07T08:07:28.508-08:00Une démonstration de chanoyu<div align="justify">Petit moment de grâce au salon de Colmar, malgré le bruit et le volume de la salle, malgré la chaleur et la foule curieuse. Takeshi MATSUMOTO, formé à Tokyo par un maître de l'école Urasenke, nous a fait une démonstration de chanoyu, la cérémonie japonaise du thé. Les amateurs apprécieront les accessoires anciens, chawan et chasen, natsume et chashaku. Tout est simple et sobre, c'est somptueux ! Quelques images.<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5536839437468460658" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNi-cYHAhMPd5lIvSw8VpSnOhRUp4N-CUdCzbiobw5M4JcFOI3fOTxIlOHk2doLsKI00sLUExURwTfpCf4BzDTutGqqtOK1mZ05vjYjpY3RQ_qa5-2qrdD6ouVIK5tMDRQ4tPuh0vnMJK-/s400/Salon+Maison+et+D%C3%A9coration+2010+041.jpg" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5536839146148983778" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiU6tnbQZE9STq4IqmgJ3uJEqFpc8GB-auhrjUEoR0AXhZKlNXy_Nb7cCzLwk7hgN8V0aNiPFK1rMSlLFFTrGG4c3GLBXR9L1B4A6JS1LMcticNg6iZvhLW_ucl5NT7P4R4WWIzC1pcO8jW/s400/Salon+Maison+et+D%C3%A9coration+2010+074.jpg" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5536838703168724450" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNCmdqYVr-fXGU4zoeRpulioX6oUVD7mQBuYx69x9nX2Zb42KFrrtogcr9RbkiDS5L2EtCWyuAe5DnZd7OxWp8aA8L6ULGIjFSUWQ6gAfqpADqApuDle8P5TDn50O095C2RGWaXvb1-5jp/s400/Salon+Maison+et+D%C3%A9coration+2010+083.jpg" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5536838948446563330" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8Hof6ySLNFkqIKOWE2xge6zOJsF2ToLis-O1Z079VxVqBwzHLiFdq7SW7M8dceKjpEEFQjS3jUKWFfCAHGW96hZ23k8zII-sGmYM78Qp7uikH6Ek-lQqs5YGL6nsYTbeaV6GqW0CRjCy7/s400/Salon+Maison+et+D%C3%A9coration+2010+076.jpg" /><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5536838231631700770" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgm3NhyphenhyphensxeVjwjkIVSFWwQD9l3SEs5rgGmNvtUSIqfTM0UBJSYBKMVp57jJxy2lhsEEO6Bh1p_D7XmzIylIZ-pa7vwEItib0EpasbA3FKGyzVzk22gCHDH7WhME1uDLs4YJOBZD1g5O7R2r/s400/Salon+Maison+et+D%C3%A9coration+2010+084.jpg" /></div>Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-10535634107889984512010-10-15T13:25:00.000-07:002010-10-15T13:30:33.180-07:00Reportage sur le thé<span style="font-size:130%;">Avis à tous les amateurs de thé, France 5 difusera le dimanche 17 octobre à 14 h 44 un documentaire de 52 minutes sur notre boisson favorite. </span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Cependant il est d'ores et déjà visible en cliquant sur le lien suivant </span><br /><span style="font-size:130%;"></span><br /><a href="http://documentaires.france5.fr/documentaires/global-drinks/pour-tous"><span style="font-size:130%;">http://documentaires.france5.fr/documentaires/global-drinks/pour-tous</span></a>Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-73355935765649572982010-10-12T07:14:00.000-07:002010-10-16T01:30:43.961-07:00Pierre Gaucher, le fer parlant<div>Si vous passez dans le Kochersberg, arrêtez vous devant "La caravane passe" de Michel Dejean (Stutzheim Offenheim) et ne loupez pas "La culture de l'oubli" de Pierre Gaucher (Médiathèque de Truchtersheim).<br /><div><div><div align="justify">Cet article paraîtra dans le prochain numéro de Transversalles (15 octobre - 15 novembre)</div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify"><span style="font-size:130%;">La culture de l’oubli</span></div><br /><div align="justify">Dans le cadre de sa Route de l’Art Contemporain, le Centre Européen d’Actions Artistiques Contemporaines a inauguré en septembre dernier à Truchtersheim sa trente-troisième œuvre installée dans le domaine public. <em><strong>« La culture de l’oubli »</strong></em> de <strong><span style="font-size:130%;">Pierre Gaucher</span></strong> est une sculpture métallique installée dans l’accès principal de la médiathèque, à la manière d’un paravent découpé, d’une grille de lettres et de mots, offerte à la vue, mais aussi à la lecture des passants. <img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5528558279005957426" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWX9SoEqzi3SJK39694Hjf4M2nAUV7r7cvEBGoWjVckaSY5oMoy46liReW5KSUOHXzmjINVBpKVVRjFDtHvSmkGiH7ul4h2_5kJuvr4TllfDh723Ft6di4SMNT3OPf_ZC5Taql_5Xjz9KD/s400/Inauguration+Pierre+Gaucher+m%C3%A9diath%C3%A8que+Truch+11+09+10+054.jpg" />Depuis vingt-deux ans, le CEAAC sème et installe en Alsace des œuvres d’art contemporain, en secteur urbain ou en milieu rural, dans des lieux emblématiques mais aussi en d’autres plus retirés, plus discrets. On connaît bien sûr la « Ligne Indéterminée », sculpture monumentale de Bernard Venet à Strasbourg, place de Bordeaux, mais sans doute un peu moins « Sequoia Mirabilis » de Patrick Meyer (Niederbronn), Aqua de Katsuhito Nishikawa (Parc de Wesserling), « Trois Vitraux », de Lothar Quinte et Sibylle Wagner dans la chapelle de Champenay, ou d’autres encore disséminées dans les deux départements, posées comme autant de sentinelles, de bornes dessinant le chemin et traçant une trame invisible. C’est un travail de patience et de longue haleine qu’a initié le CEAAC, et ce qui était au départ un acte militant s’est petit à petit imposé jusqu’à devenir cette quasi-évidence de la présence d’œuvres d’art dans le paysage urbain et rural. Et cette dynamique s’étend : pour preuve la création toute récente de la Route de l’Art dans le Kochersberg, née d’une volonté de marquer le développement de la culture dans ce pays de traditions.<br />Les habitants du Kochersberg connaissent la sculpture de Michel Dejean « La caravane passe » visible à Stutzheim-Offenheim au bord de la route, mais lorsqu’ils se rendront à la médiathèque de Truchtersheim, ils passeront dorénavant devant, et à travers, l’œuvre de Pierre Gaucher « La culture de l’oubli ». Le C.E.A.A.C. avait déjà décerné à cet artiste le prix du Conseil Général du Haut-Rhin en 1996. <img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5528557556850500706" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhn1CYu2kzX38X3DsmFOkiJpechsMJbc56XNa5cAe9OUW_3NhYHBWfiJKwflZ6KHhSL_xu_uVL77r5bw1wOU-NQ54LbdRw92BAoAvoF4dWgpGsXCebNpeylWGARqriYmpxj3gy3D-6Hf83D/s400/Inauguration+Pierre+Gaucher+m%C3%A9diath%C3%A8que+Truch+11+09+10+064.jpg" />Découpée en deux panneaux séparés, cette œuvre est constituée par un assemblage de lettres en métal épais soudées entre elles, sans intervalles et sans ponctuation. L’ensemble est organisé en deux parties non alignées, de chaque côté d’un large couloir extérieur couvert menant à la médiathèque. La séparation entre les deux panneaux de texte ne tient pas compte des débuts et fins de mots, les lignes ne sont pas nécessairement complètes. L’œuvre est intégrée dans le bâtiment, dans une parfaite complémentarité, dans une proximité aussi qui nous la rend plus sensible et plus accessible.<br />En se dédouanant d’une partie des contraintes de l’écriture, Pierre Gaucher nous permet à la fois d’être dans le texte et de sortir de ses conventions. Etant visible par ses deux côtés, l’une des faces apparaît comme une langue étrangère, une sorte de charabia à première vue incompréhensible. La sculpture nécessite un effort : il faut s’arrêter et lire avec attention pour en comprendre le fonctionnement et le sens. Les constructions des alentours sont visibles à travers les interstices et de ce fait, l’œuvre est, d’une certaine manière, inscrite dans le paysage. A l’inverse, lorsqu’on lit le texte, c’est le paysage qui s’inscrit dans l’œuvre, créant par là une forme de va-et-vient, un dialogue permanent avec l’environnement. <img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5528557759538583666" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3Xm44wlZ41tlewwkOdhYUggjubEsBxd7VciDTqAYdDXD1ulF8lXLx6RUUAEHaIM_e2YP4SBN8CMZiUyd3nkaRa9kRG_oQsXv1f5NwtNps_fWXcDYzIgPY4g_qEGzhgiNeZ3fQ7fCA1aqL/s400/Inauguration+Pierre+Gaucher+m%C3%A9diath%C3%A8que+Truch+11+09+10+076.jpg" />A la manière d’une porte symbolique et initiatique, cette trace écrite de taille humaine accueille le visiteur et le lecteur venant à la médiathèque : des lettres alignées comme des livres sur des rayonnages. Comme un signal, comme un signe, comme un symbole, cette œuvre va bien au-delà de la fonction décorative. Elle parle d’elle-même, les mots disent tout, mais sans gravité ni lourdeur, invitant à la réflexion autant qu’à la lecture. La culture de l’essentiel est une invitation à réfléchir sur l’essentiel et l’inutile qui remplit la vie, un questionnement sur la trace laissée par une existence.<br />Une exposition d’autres œuvres de Pierre Gaucher est visible à la médiathèque, permettant de mieux appréhender les différentes facettes du travail de l’artiste. Pièces droites monumentales, tabourets ou cylindres, on pourra également apprécier le travail d’écriture sur des tôles par martelage.<br /><br />Texte de l’œuvre de Pierre Gaucher</div><div align="justify"><br /><span style="font-size:130%;"><em>« Tout ce qu’on dit, tout ce qu’on écrit n’a finalement aucune importance, nous ne faisons tout simplement que lutter contre l’effacement car nous ne pouvons pas admettre que le combat soit perdu d’avance, nous cultivons ainsi une compréhension du monde pour faire joli et qui nous empêche de voir le vide infini de notre connaissance, en fait toute notre culture est une culture de l’oubli : nous apprenons à nous souvenir de mille choses inutiles pour mieux oublier l’essentiel. » </em></span></div></div></div></div>Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114801700368830473.post-9625150664076450232010-10-12T07:01:00.001-07:002010-10-12T07:13:47.743-07:00Le bambou à la goutte<div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyWgXJuQ09bfPxDBOi72wJ1A-M2aMrZ0TrePaLmf_hG37rebvzbxPeatgDntqm2BqhSfVIspfsNpOQCqDB_aweOODeHMEzcfYvu6Lyed3hEq_B-9bxD9ivkreBkz38wfOt4yHl57yxoGu7/s1600/IMG_1088%5B1%5D.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5527162214382337986" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyWgXJuQ09bfPxDBOi72wJ1A-M2aMrZ0TrePaLmf_hG37rebvzbxPeatgDntqm2BqhSfVIspfsNpOQCqDB_aweOODeHMEzcfYvu6Lyed3hEq_B-9bxD9ivkreBkz38wfOt4yHl57yxoGu7/s400/IMG_1088%5B1%5D.jpg" border="0" /></a> Magie de la goutte d'eau accrochée à la feuille du bambou, </div><div align="center">irréellement suspendue, </div><div align="center">reflétant l'environnement comme un miroir, </div><div align="center">se jouant de la pesanteur comme du ciel qu'elle retourne.<img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5527161738028809330" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEge-an1SPP_UceTGOPs54HtuWIitOQ_84OnB37o6XB18tLxxWD-w93-4b73e9z5eJ8AfZWc_NAXHAWTFcxIXpvSFpoJonwYzU1LdNJ9ykBD_6BmpXrPCgqhPJY2XHdX0LMif8NIDmVzEppP/s400/IMG_1087%5B1%5D.jpg" border="0" /><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5527161019829192786" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0Nxt3EyH7xwYjl4QmHishBtT8c7qYrm9ZJZs5pW2-T4_dyllK6dz9mL9hGbPElejW55nPaEk3JO-2bKbR4_syABarcvj4vDqDSQ5Bs2vhibCQCns3bdtj-jmgbyGbY4G3N0KxOpJHoRbF/s400/IMG_1090%5B1%5D.jpg" border="0" /></div>Laplumhttp://www.blogger.com/profile/01690305258916971194noreply@blogger.com2