Samedi matin, un soleil radieux illumine et surexpose le jardin. Quel bonheur. Il suffit de se laisser remplir par les images.
La magie des accords naturels : petites fleurs bleues au pied des bambous.
Erable et bambous...
Mon érable du Japon et ses incroyables couleurs, différentes et changeantes jusqu'à la fin de l'automne.
Ma "pagode", un mélange d'inspiration laotienne (le toit relevé et la charpente) et d'architecture alsacienne (colombages, briques). Quelques décors de faîtage proviennent d'ailleurs de Crète et tout le bâtiment est réalisé en matériaux de récupération (colombages, briques, cadres en grés, tuiles anciennes) qui étaient promis à la décharge publique. J'avais vu une construction en bois à la bambouseraie de Prafrance (Anduse). La charpente m'avait plu et je m'en suis inspiré pour ma "pagode" (c'est son surnom). Sa structuration est très différente de celle de nos charpentes de l'est. Pour le reste, le colombage alsacien est tellement beau ! Lorsqu'elle sera terminée, j'en ferai une petite maison de thé.
Mon petit lion-dragon en bois sculpté, rapporté de Birmanie...
Mon petit lion-dragon en bois sculpté, rapporté de Birmanie...
Cela peut paraître saugrenu et inventé de toutes pièces, mais c'est parfaitement réel. Cette théière existe bel et bien. Elle abrite en réalité le bureau d'un producteur de thé taïlandais. Difficile de la louper. C'est kitsch, mais tellement surprenant qu'on y verrait presque de l'humour, à moins que ce ne soit l'expression d'une certaine mégalomanie...


Cependant on ne s'attendait pas à grand chose en guise de thé, ayant fait plus de mauvaises expériences que rencontré de bonnes surprises. Murielle a opté pour un Earl Grey noir et moi pour un sencha vert. Ca commençait plutôt pas mal ! La surprise arrive avec les théières, ressemblant fortement à des tasses..., percées d'un trou dans le couvercle d'ou sort la queue du sachet (qui est d'ailleurs une pyramide !), ornée d'une jolie feuille de thé. Mignon...
Ne parlons pas de trop du thé, qui est très ordinaire et passablement éventé. Eh oui, la culture du bon thé n'est pas encore parvenue jusque là. Il reste du ravail à faire... mais c'est déjà mieux que le sachet classique et fadasse. 














