lundi 22 février 2010

Ecorces et mousses

Vues de près, les écorces et les mousses semblent abstraites, même les petits champignons paraissent irréels..
Laissons opérer la magie...

Oh de la neige...

Inattendue, la neige...
Mais où se cache ma petite maison dans les vignes ?

jeudi 4 février 2010

Pu erh shu de 2002

Je me suis fait plaisir en goûtant un de mes pu erh, un shu de 2002, trouvé au Langage du Thé à Strasbourg. Une petite galette de 100 grammes, qui fleure bon le bois fraîchement scié, peut-être du cerisier ou un autre arbre fruitier. Je pose mon nez sur le thé et me remplis de ses arômes, les choses se précisent doucement, de l'arbre fruitier on glisse vers le chêne, avec des nuances infimes de cherry et de vanille. Ca rappelle le stock de bois d'un atelier d'ébénisterie, le bois sain et vivant.
Détail intéressant : les petites proéminences sous la galette, pour assurer une bonne circulation de l'air pendant le stockage.
Pour préparer mon shu, j'ai choisi, Ô SACRILEGE, une petite théière en fonte de 33 cl. Que les puristes s'arrêtent de lire ! Si cela ne vous choque pas, vous pouvez continuer.Il est des jours où l'on a envie de sortir des sentiers battus et des recettes rabattues pour aller se promener sur d'autres chemins et je dois dire qu'aujourd'hui l'inspiration fut bonne et l'expérience concluante. Pour aller jusqu'au bout de ma logique je ferai une dégustation comparée et simultanée avec le même thé dans deux théières différentes, celle-ci et une de mes yixing. A suivre...
J'adore cette petite théière que j'ai trouvée aux puces l'an dernier. Culottée, voire même trop chauffée par endroits, j'ai passé pas mal de temps à la nettoyer mais le résultat est carrément sympa. Jolis petits décors floraux et marque de la fonderie sous le bec.
Pour le déguster, j'ai jeté mon dévolu sur un bol coréen du 17ème siècle, fin et craquelé, au bord légèrement rêche. L'accord des trois me plaisait.

Le résultat fut à la hauteur de mes espérances. Dans ce grand bol, la thé a trouvé rapidement la temperature idéale pour être consommé. Au nez, le bois laisse rapidement la place à des notes compotée (prune cuite légèrement caramélisée) rehaussées par une touche de cannelle et de chocolat. Ces notes sont rapidement remplacées par celles de petites fruits rouges (groseille, framboise) et noirs (mûre). Ces touches acidulées sont complétées par un passage léger et éphémère de violette puis s'orientent vers la gelée des mêmes fruits. Après une dizaine de secondes, les arômes s'orientent vers un équilibre dominé par le pruneau et la groseille, qui dure encore un long moment. La tasse froide revient aux notes de bois de la galette sèche, la boucle est bouclée, le thé a ouvert sa porte et a raconté une histoire. Je crois qu'il y en aura d'autres... Ce que la fonte a pu lui donner de nervosité, de métallique, le bol l'a minéralisé, en lui conférant une musique un peu terreuse, voire granuleuse. Le shu est rond et dominé par ces belles notes de bois perçues sur la galette. Il remplit la bouche sans agressivité et la tapisse. Petite astringence sur le milieu de la langue et le haut du palais, mais ce n'est pas un défaut. Le deuxième passage conserve les mêmes caractéristiques.

Pub Twinings : le sable pour le thé

Twinings a fait toute une série de jolies publicités pour le thé, entre autres en faisant appel à une artiste qui joue et créé avec le sable. Oeuvres éphémères, changeantes et sensibles.

Cliquez sur les liens suivants
http://www.youtube.com/watch?v=B_HBCTSsYyQ&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=mC6qZKO8YnE&NR=1

http://www.youtube.com/watch?v=K1juNpSerrM&feature=related

Oh du soleil !

Belle surprise que celle du soleil qui, ce matin, illumine le ciel au-dessus de la Forêt-Noire. On en avait presque oublié les incroyables nuances de jaune, d'orange et de rouge. Du coup ma petite cabane d'en-face reprend des couleurs (on aperçoit encore des plaques de neige sur la droite) et la plaine retrouve ses brumes matinales.
Petit moment de bonheur. C'est fugace, mais annonce une belle journée. En plus, avec le rallongement progressif des journéees on se sentirait quasiment au printemps. Mais patience, février doit encore dérouler ses humeurs.

La lune en plein jour

La lune en plein jour attire toujours mon regard.
Dimanche dernier, le temps était gris, l'horizon bouché et le sol couvert de neige.
L'image en devient mystérieuse, presque monochrome...

La Revue Scoute 2010 : la l'hibernation

Mon dernier article, qui sera publié la semaine prochaine dans la revue Transversalles (N°4, février 2010). LE lien vers le site suivra rapidement.

La l’hibernation !!!

Pour la vingt-sixième édition de leur revue, les Scouts ont décidé de ne rien changer : La recette a fait ses preuves de par le passé, et cette année encore, le spectacle s’inscrit dans la droite ligne du drôle grinçant, du comique décapant et de l’irrévérence sarcastique. La Salle des Fêtes de Schiltigheim résonne chaque soir de salves de rires qui n’ont d’égales que les tonnerres d’applaudissements qui les suivent. Le cru 2010 est à la hauteur des espérances des habitués et ne décevra pas les nouveaux, la surprise est au rendez-vous pour tout le monde.

Ils puisent leur d’inspiration dans l’observation (et la lecture) du quotidien, l’écoute attentive des déclarations de nos chers hommes politiques, l’étude suivie des trajectoires de nos élus (ex, actuels, futurs), et l’analyse approfondie des médias et des thèmes occupant des tranches de cerveaux disponibles. On imagine aisément qu’avec tout cela, les Scouts n’ont que l’embarras du choix et que le plus difficile pour eux, c’est évidemment de se décider pour tel sujet ou tel autre. Chaque nouvelle journée apporte son lot de nouveautés et contribue à alimenter le réservoir d’une source qui ne tarira pas de sitôt : la grande bêtise humaine.
Que ce soient les difficultés de la construction européenne, le réchauffement climatique, la souffrance au travail, le démantèlement de la fonction publique, les jeux et séries télé, la nouvelle plaque d’immatriculation, les enjeux réels de Roselyne Bachelot, la traîtrise de Besson ou les dossiers enterrés de la C.U.S., tout est passé au peigne fin, avec cet éclairage incisif qui affine certains contours en les mettant dans une autre lumière, révélant la grande mascarade sociétale et les trépignements de certains pantins postillonnant dans les micros. Encore fallait-il passer de la gravité à l’humour sans empêcher la réflexion, du réel à la scène sans verser dans la fiction neutre. Rassurez-vous, c’est chose faite. Ils égratignent et écorchent, taquinent et piquent, montent du doigt et dénoncent.
Dans la grande série des grands destins alsaciens, voici enfin contée la fabuleuse histoire de la conception de notre cher Roland (Ries), qui nous permettra (entre autres) d’entrer dans les arcanes de sa pensée politique et de comprendre (un peu) cette terrible soif de démocratie participative. Eh oui, parfois les choses ne se limitent pas qu’à la génétique, l’éducation et la culture ont aussi leurs parts de responsabilité. On découvre ainsi que l’accouplement participatif (seule la décision est collective, rassurez-vous !) n’a d’égal que la démocratie coïtale et qu’il en va de même pour le choix du la maternité ou du prénom.
Un classique du genre, la place de l’Etoile joue les arlésiennes (il semblerait que ce soit une mode à Strasbourg de refaire les places à chaque mandature… Place Kléber, Place de la Gare…) et revient régulièrement en première page de l’actualité : de no man’s land, elle est devenue parking puis square forestier… Il est maintenant question d’enlever la pépinière pour que les cirques puissent y planter à nouveau leurs chapiteaux. Ce sont des ouvriers communaux (on dit maintenant fonctionnaires territoriaux !) qui campent ce splendide sketch marqué par un rythme… d’une lenteur adéquate. Un vieux thème que celui de la vitesse d’action du fonctionnaire, un tantinet démagogique, mais tellement drôle qu’on pardonne aux Scouts cette pique gentillette. En attendant la Place de l’Etoile, ce n’est plus la jungle, mais le cirque !
Un terrible match de catch oppose l’ange blanc « Service Public » au terrible ange noir U.M.P. (je ne sais plus ce que ça veut dire…, un truc proche de HULK). Le combat est inégal et contre toute attente, « Service Public » gagne contre l’horrible U.M.P. ! Cette histoire a une morale : la scène est encore le dernier endroit où l’on puisse rêver…
Et puis il y a Robert et Fabienne, une histoire qui rebondit, rebondit et ne s’arrête jamais. A lui seul le tandem a de quoi alimenter le spectacle pendant des lustres. Dans un bel échange épistolaire, car Robert s’est découvert des qualités de plume et un nouvel élan romantique, les deux cyclistes nous font la démonstration de l’hypocrisie politique. Superbe.
Dans la belle série des locaux qui jouent à domicile, il ne fallait surtout pas oublier le Racing de Strasbourg, caricaturé au vitriol par des supporters désabusés : « On peut enterrer le club, Gress est au paradis fiscal. Les joueurs peuvent être vendus comme décors de jardins…». Le rallye de Corse passe en Alsace ? Pour faire honneur à notre gloire nationale mais aussi pour accrocher la une de l’actualité, les habitants d’un village concerné songent à utiliser les moyens appropriés : un attentat à l’explosif, enlever le chien du voisin ou réduire la maison d’un allemand en poussière ! Malgré tout, lorsqu’on est né alsacien, on le reste. Rien ne se fera sans autorisation officielle de la mairie…
Quelques grands moments chantés, autour de la disparition de nos bidets sur un air de Mikael Jackson, une interprétation très jazz par Jean-Philippe Meyer qui a remué toute la salle par son merveilleux talent, une remarquable polyphonie corse sur un étonnant « d’ Hans em Schnockeloch » et un final remuant : la complainte de l’ours voyant fondre sa banquise, inexorablement, le tout sur « Help » des Beatles. Les musiciens qui accompagnent le spectacle déploient de réels talents : Michel Ott, Pilou Wurtz, Anne List, Didier Hoffmann, Mathieu Zirn et Mathias Hecklen-Obemesser sont les comparses incontournables de la Revue. Coup de chapeau à eux.
Pendant plus de deux heures, les Scouts nous livrent un spectacle au rythme rapide et enlevé, sans temps mort, dans une alternance de sketches, de chansons et de morceaux de musique. Les comédiens, Denis Germain, Patricia Weller, Hélène Hoohs, Yvette Stahl, Nathalie Mercier, Jean-Marie Meyer, Tobias Kempf, Raphaël Scheer et Dominique Grylla nous entraînent dans un tourbillon de rires et de mélodies, jonglant avec les mots et les situations, se jouant des pièges de la lourdeur et de la morale convenue, pianotant sur le clavier de l’absurde pour mieux nous faire revenir à la réalité, mais toujours avec un sourire en coin. Ils nous emportent bien au-delà du bon moment passé ensemble. Cependant, une vraie question reste sans réponse : lorsque les écrans plats auront remplacé toutes nos vieilles télés, où poserons-nous le napperon de crochet et la gondole de Venise ?

mercredi 3 février 2010

Une bande-annonce à ne pas louper

Il y a mille manières de se mobiliser pour défendre une agriculture de qualité et pour lutter contre l'industrie chimique qui tue...

Cliquer sur ce lien en est une


http://nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/bande-annonce.html

lundi 1 février 2010

Paperblog, l'info sélectionnée.

« Je valide l’inscription de ce blog au service Paperblog sous le pseudo laplum ».

Connaissez-vous paperblog ? Non ? allez y faire un tour, c'est carrément intéressant !

Pour aller sur paperblog cliquez sur le lien suivant http://www.paperblog.fr/