L'article a été publié dans l'Hebdoscope N° 1000 de juillet 2009.
Vendenheim : septième (ciel) !
L’Espace Culturel de Vendenheim a clôturé sa sixième saison : le succès était au rendez-vous, le public reste fidèle et, de surcroît, le nombre d’abonnements n’a cessé d’augmenter. Le bilan est plus qu’encourageant et conforte l’équipe de la Vie Culturelle et de l’Animation dans son projet et ses choix de programmation, à plus d’un titre. Nul doute que la saison prochaine sera ponctuée de nombreuses rencontres et de belles surprises.
Vendenheim continue dans la qualité. Visiblement, le lien avec le public, avec les publics, est tissé, durablement. Au-delà de la fréquentation des abonnés, on remarque d’emblée deux facteurs déterminants : l’importante demande des structures scolaires (le jeune public constitue un public à part entière) et la recherche par les spectateurs adultes de propositions riches de sens dans une palette large et éclectique. Le divertissement n’est pas incompatible avec la réflexion : « Klincke » et son nouveau cirque ont fait salle comble un dimanche après-midi, « Folies Colonies » à travers chansons et danse hip hop a permis d’interroger nos mémoires et le discours historique, le concert de Sanseverino est rentré définitivement dans les annales, non seulement pour le spectacle mais également pour la qualité du contact avec l’artiste après sa prestation. Le projet culturel prend là toute sa dimension : mettre en place une action de proximité, tant sur le plan géographique que sur celui des préoccupations individuelles et de la réflexion citoyenne.
Pour la prochaine saison (déjà la septième !), le programmation reste fidèle aux valeurs mises en place et plusieurs thèmes se retrouveront durant l’année à venir. L’ouverture de saison donnera le ton avec « De l’autre côté de la colline » de Pascal Rousseau. L’artiste, équilibriste évoluant habituellement dans le registre du spectacle de rue, nous donnera à réfléchir sur la réalité de notre présence au monde. L’interrogation de l’histoire reviendra régulièrement au fil de la programmation. La Compagnie Mémoires Vives, qui avait déjà présenté par le passé « A nos morts » et « Folies Colonies » nous propose cette année « Samudaripen : le génocide des tziganes », une coproduction réalisée dans le cadre d’une résidence d’artistes. L’exécution de Nicolas Sacco et Vanzetti Bart au seul motif de la pensée anarchiste a inspiré Jacques Dau et Jean-Marc Catella qui nous présenteront « Sacco et Vanzetti ». Une affaire qui fit grand bruit en son temps et dont l’injustice flagrante inspira de nombreux artistes, chanteurs et cinéastes.
L’ouverture aux troupes étrangères et aux cultures venues d’ailleurs reste une ligne forte. Que ce soit par les concerts d’Angélique Ionatos, du Trio Esperanca, du Quartet St Petersbourg, d’Aldo Romano, de Motion Trio ou par « La plus petite femme du monde » de la Compagnie Krepsko, nous toucherons du doigt à l’universalité des préoccupations humaines, quels que soient les lieux où ils émergent. Les thèmes sont les mêmes, ce n’est que leur coloration qui change en fonction des endroits où ils naissent.
Belles affiches encore avec Art Mengo, qui était venu il y a deux ans déjà, et dont le nouvel album sortira en septembre prochain, avec Buffo-Howard Butten le médecin à la double personnalité, spécialiste des enfants autistes, avec «La douleur » le texte de Marguerite Duras interprété par Dominique Blanc et mis en scène par Patrice Chereau et Thierry Nieu Niang, avec « Victor Hugo Mon amour » par la Compagnie Anthéa Sogno, avec d’autres encore, Marc Jolivet et son spectacle à vocation écologique, Warren Zavatta réglant ses comptes avec son grand-père de clown et « Transparences » un étonnant ensemble de verre.
L’espace Culturel de Vendenheim nous propose cette année trente trois spectacles, dont neuf à destination du jeune public, d’une intéressante variété et d’une qualité éprouvée. En plus du plaisir que procure le spectacle vivant, les spectateurs ont souvent l’opportunité de rencontrer les artistes et d’échanger avec eux.
Là aussi le lien de proximité prend toute sa dimension.
L’Espace Culturel de Vendenheim a clôturé sa sixième saison : le succès était au rendez-vous, le public reste fidèle et, de surcroît, le nombre d’abonnements n’a cessé d’augmenter. Le bilan est plus qu’encourageant et conforte l’équipe de la Vie Culturelle et de l’Animation dans son projet et ses choix de programmation, à plus d’un titre. Nul doute que la saison prochaine sera ponctuée de nombreuses rencontres et de belles surprises.
Vendenheim continue dans la qualité. Visiblement, le lien avec le public, avec les publics, est tissé, durablement. Au-delà de la fréquentation des abonnés, on remarque d’emblée deux facteurs déterminants : l’importante demande des structures scolaires (le jeune public constitue un public à part entière) et la recherche par les spectateurs adultes de propositions riches de sens dans une palette large et éclectique. Le divertissement n’est pas incompatible avec la réflexion : « Klincke » et son nouveau cirque ont fait salle comble un dimanche après-midi, « Folies Colonies » à travers chansons et danse hip hop a permis d’interroger nos mémoires et le discours historique, le concert de Sanseverino est rentré définitivement dans les annales, non seulement pour le spectacle mais également pour la qualité du contact avec l’artiste après sa prestation. Le projet culturel prend là toute sa dimension : mettre en place une action de proximité, tant sur le plan géographique que sur celui des préoccupations individuelles et de la réflexion citoyenne.
Pour la prochaine saison (déjà la septième !), le programmation reste fidèle aux valeurs mises en place et plusieurs thèmes se retrouveront durant l’année à venir. L’ouverture de saison donnera le ton avec « De l’autre côté de la colline » de Pascal Rousseau. L’artiste, équilibriste évoluant habituellement dans le registre du spectacle de rue, nous donnera à réfléchir sur la réalité de notre présence au monde. L’interrogation de l’histoire reviendra régulièrement au fil de la programmation. La Compagnie Mémoires Vives, qui avait déjà présenté par le passé « A nos morts » et « Folies Colonies » nous propose cette année « Samudaripen : le génocide des tziganes », une coproduction réalisée dans le cadre d’une résidence d’artistes. L’exécution de Nicolas Sacco et Vanzetti Bart au seul motif de la pensée anarchiste a inspiré Jacques Dau et Jean-Marc Catella qui nous présenteront « Sacco et Vanzetti ». Une affaire qui fit grand bruit en son temps et dont l’injustice flagrante inspira de nombreux artistes, chanteurs et cinéastes.
L’ouverture aux troupes étrangères et aux cultures venues d’ailleurs reste une ligne forte. Que ce soit par les concerts d’Angélique Ionatos, du Trio Esperanca, du Quartet St Petersbourg, d’Aldo Romano, de Motion Trio ou par « La plus petite femme du monde » de la Compagnie Krepsko, nous toucherons du doigt à l’universalité des préoccupations humaines, quels que soient les lieux où ils émergent. Les thèmes sont les mêmes, ce n’est que leur coloration qui change en fonction des endroits où ils naissent.
Belles affiches encore avec Art Mengo, qui était venu il y a deux ans déjà, et dont le nouvel album sortira en septembre prochain, avec Buffo-Howard Butten le médecin à la double personnalité, spécialiste des enfants autistes, avec «La douleur » le texte de Marguerite Duras interprété par Dominique Blanc et mis en scène par Patrice Chereau et Thierry Nieu Niang, avec « Victor Hugo Mon amour » par la Compagnie Anthéa Sogno, avec d’autres encore, Marc Jolivet et son spectacle à vocation écologique, Warren Zavatta réglant ses comptes avec son grand-père de clown et « Transparences » un étonnant ensemble de verre.
L’espace Culturel de Vendenheim nous propose cette année trente trois spectacles, dont neuf à destination du jeune public, d’une intéressante variété et d’une qualité éprouvée. En plus du plaisir que procure le spectacle vivant, les spectateurs ont souvent l’opportunité de rencontrer les artistes et d’échanger avec eux.
Là aussi le lien de proximité prend toute sa dimension.
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